2007/04/26

Good morning Viet-nam!


On se réveille tôt, trop tôt, le boucan des propulseurs latéraux brisant le merveilleux sommeil qui nous enveloppait, et en plus, comme on doit faire un boat drill, on ne peut même pas faire de quoi de notre journée. Pour faire de mal en pis je suis en IPM. Pour une raison incompréhensible, Becky a un mal de bloc digne d’une énorme beuverie, mais elle n’a bu que 2 verres de vin, donc, on ne comprend rien. Gracieusement, elle m’offre de prendre sa carte afin que je puisse sortir, elle n’a pas la force d’aller explorer. Je ne me sens pas trop hot non plus, pour une raison quelconque, je prends donc mon temps avant de sortir, et lorsque je prends la navette vers 1h30, je suis seul avec quelques autres crew et trois passagers. La navette se rend à un resort, un hôtel, en fait, avec les aménités habituelles, piscine, bar, plage massage. Le trajet pour se rendre est très beau et intéressant, nous sommes en pleine campagne, des rizières parsèment chaque coté du chemin, des paysans se battent avec la moisson, se cachant du soleil avec leurs chapeaux de paille coniques. Rendu au resort, je tombe sur des connaissances du bateau, Garo, le gars de son que je connais depuis quelques années, bon bonhomme, de Toronto, Max, le danseur russe, Brandy, la fille qui fait les lumières pour les shows, et David, un des chanteurs du band d’Accapella. Comme j’étais seul, je ne savais pas trop trop où aller, je me suis donc joint à ce groupe, car ils avaient un plan et ils sont somme toute un groupe plaisant à trainer avec. En plus, leur plan consistait à aller voir des choses qui m’intéressaient, nommément une plage qui s’appelle China beach, et les Marble Mountains, cinq montagnes qui entourent la ville de Da Nang…mais je ne me rendrai pas, finalement.
La première chose sur l’agenda, un problème, souvent, ou au moins un challenge, c’est la négociation pour un taxi. Ils disent tous « oui, oui », mais c’est clair qu’ils vont vouloir plus d’argent à la fin du parcours. Une armée de fiers propriétaires de mobylettes nous assaillent et nous entourent, nous offrant toutes sortes de deals sur les destinations, et après de féroces négociations, nous nous entendons avec un chauffeur de taxi, pour qu’ils nous amène à un restaurant local pour manger des fruits de mer. Le gars nous amène dans un petit restaurant, pas même charmant, et les négociations recommencent. Pour un kilo de crevettes, ils veulent une trentaine de dollars, en plus ils n’ont pas de menus, Max s’arme de patience et s’obstine avec la cuisinière. La bière est cheap, 8000 dongs, et c’est 16 000 dong au dollar. Pendant que les négociations se prolongent, je vais me promener un peu l’autre coté de la rue, où il y a un hôtel en construction, qui a un restaurant au premier étage, avec menus, celui-là, et pour une assiette de crevettes, c’est environ 25 000 dongs… Je vais chercher mes amis, et on bouge. Finalement, on veut seulement manger une bouchée, pas négocier un traité de libre-échange.






















Tout le monde est bien content, comme vous pouvez voir sur les photos. Je me suis promené un peu partout, et j’ai bien ris quand j’ai vu la bouffe des chiens; c’était des restants de la bouffe des humains, mais c’est quand même drôle voir un chien manger du riz frit au crevettes!















Le gérant m’a fait visiter son hôtel, c’était bien comme endroit, selon les standards viêt-namiens, du moins, et la vue du cinquième étage était imprenable. Surtout à 15 $ la nuit…
Selon le temps qu’il nous reste, on détermine que l’on ne peut pas se rendre à Da nang, ce qui me déçoit un peu, mais c’est le problème quand on est dans un groupe, on doit suivre la majorité, et on se retrouve dans un resort, tout le monde sauf moi vont se faire faire un massage, je n’y allait pas quand j’était célibataire, je ne commencerai pas maintenant que je sort avec une fille qu j’adore, j’en ai donc profité pour prendre une longue marche sur la plage, qui est une des plus longue que j’ai vu à date. Je me baigne un peu, je joue au soccer avec des petits jeunes, et je fais un peu de yoga. Après une heure, presque exactement, je rejoins les amis, et on revient en groupe sur la plage, où un vieux pêcheur vient nous quêter quelques dollars pour qu’on le prenne en photo.
On fait notre boutte, et comme de fait on avait mal négocier avec le chauffeur de taxi et il veut plus d’argent, mais le voyage de retour s’est avéré être très plaisant, les familles s’assoient toutes sur le sol de leur maison pour manger, le soleil disparaît au-delà des montagnes, et deux hommes ont une altercation durant laquelle ils se lancent des bâtons (!).
Rendu au port, le taxi ne peut pas nous amener directement au bateau, les gardes ne le laissent pas passer, et nous devons marcher presque un kilomètre pour se rendre. Heureusement, un travailleur en mobylette me ramasse pour me donner un lift, et au marché qui est à la sortie du bateau, je ramasse des petites choses, et quelques petites choses un peu plus grosses.
À mon retour j’ai une belle surprise de ma blonde, elle s’est affairée à utiliser ses pinceaux de calligraphie chinoise, elle m’a fait un beau parchemin qui dit musicien, artiste, écrivain, et togetherness. Non seulement elle est belle et charmante, mais elle est aussi talentueuse…
Je vais faire un jam de jazz, et ensuite on joue quelques minutes pour un ventriloque. Un peu bizarre comme vie, mais je ne l’échangerais pas pour rien au monde pour l’instant. Sauf peut-être pour une semaine sur une plage au viet-nam avec ma blonde…



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