2007/04/10

Shangabangabingbung!

Le temps que ça prend avant que le bateau se claire, il est déjà presque 10h00, et Becky est fébrile. Sa sœur vit à Shanghai, elle ne l’a pas vue depuis son arrivée sur le bateau en Février, et en plus ses parents sont venus visiter leurs deux filles pour la semaine. Nous sortons du bateau parmi les premiers, et nous nous dirigeons vers les taxis. Becky appelle sa sœur pour lui faire dire les directions au chauffeur, c’est un bon système car sur un billion de chionois, il n’y en a pas beaucoup qui parlent anglais. Si Hong Kong et taiwan étaient quelque peu étranges pour nos petites sensibilités occidentales, Shangha¸i nous plonge donc en pleine Chine comme dans les films… Il y en a, des chinois!
Le trajet dure une douzaine de minutes, et le trafic est étrange, mêlé de bicyclettes, de mobilettes, de piétons et d’automobiles, camions, peu importe, personne n’arrête, tous se lancent dans la direction qu’il ont choisi, ralentissant un peu au besoin pour éviter une collision certaine, mais c’est tout.
À notre arrivée, la mère de Becky nous attends pour payer le taxi, nous n’avions pas de Yuan. Embrassades, et tout et tout, une mère et sa fille, c’est touchant. Nous montons voir son père qui est au lobby qui est au…11ième étage… C’était un magnifique hôtel, il ne va sans dire. Nous prenons nos clés, et nous procédons au club du 44ième étage… Nous signons la paperasse, et son père vient nous rejoindre. Nous prenons un café, et nous montons à la chambre au 45ième étage. Wow. La vue était indescriptible, les facilitées incroyable.
L’idée est que nous nous changeons, dompons nos affaires, et ensuite nous nous dirigerons sur la rue pour une petite marche avant de rencontrer sa sœur pour le lunch. Heureux hasard, ça me rappelle mon père et moi à Cozumel, c’est que le rendez-vous s’est produit comme ça, dans une rue remplie de gens partout, quinze pieds plus à gauhe ou à droite et on se seraient manqués… Comme quoi les familles ont le radar sur leurs membres…
Sa sœur nous amène à un restaurant très chinois, où des tables remplies de gens d’Affaires engoufrent de bonnes portions de poissons, dumplings, légumes assorties, et bie sûr de riz. Joanna la sœur de Becky commande en mandarin, car ils ne parlent pas anglais, et nous explique qu’à Shanghaï¸ il faut commander plus que l’on peut possiblement manger sinon on parait cheap. C’est concept dûr à avaler pour moi qui suis habitué de vider mon assiette coûte que coûte, surtout que tout était extrêmement bon. Des languettes de concombre avec une petite vinaigrette au gingembre et à l’ail, du poisson croustillant à la sauce aigre-douce, petites pétoncles dans une sauce aux huîtres, et une soupe cuite dans une pâte à dumpling pour terminer. J’en oublie, c’est sûr, mais tout était excellent.
Sa sœur nous quitte pour retourner au travail, et on se dirige vers un marché, où Becky et sa mère se sont lancées dans du sérieux magasinage, tandis que son père Charles et moi discutions de choses d’hommes en se promenant sans vrai but. Elles ont marchandé une vingtaine de DVDs illégaux, ainsi que plusieurs robes et chandails. J’en ai profité pour me procurer une belle paire de jeans Levis, un événement pour moi car je n’avais pas porté de Jeans depuis mon adolescence. Un autre événement est la découverte de magasins qui vendait des manteaux d’hiver, de toute les bonnes marques, Columbia, North Face, et même Arc’téryx!!! Guillaume, prends garde, je vais peut-être revenir avec un manteau plus beau que le tien!!! Mart, en veux-tu un??? Hehehe…
La fin de notre après-midi inclus une marche au Peace Hôtel, un vieil hôtel bizarre au cœur du vieux quartier colonial de Shanghaï, où un orchestre de jazz plus vieux que la terre joue à chaque soir dans un des lounges. On monte sur le toit, et on prend un verre en admirant la vue. On a prit quelques photos, mais dans celle-ci il y a quelque chose qui cloche…
Après notre verre on saute dans un taxi pour retourner à l’hôtel, on se donne une bonne heure et demi pour relaxer et se changer. Becky et moi en profitons pour aller se baigner, elle me montre ce qui s’appelle des lifts, figures stylisées de danse qui consiste à lever la fille au bout de tes bras de différentes façons. En piscine, ça se pratique bien, je suis pas pire pour certaines choses, pour d’autres, il me faudrait plus de bras. On retourne dans la chambre pour se laver et se changer, et on descend au 44ième pour rejoindre les parents et la sœur à Becky. Les apéros sont sur la table à buffet, on se sert un petit verre de blanc et on grignote des petites délicatesses, genre saumon fumée et petites brochettes de poulet.
C’est pas trop long que la sœur à Becky se pointe, et ses parents qui s’étaient endormis se présentent pas longtemps après. Tout ce beau monde, après un petit verre, descend dans la rue et on embarque dans deux taxis pour aller souper.
L’endroit s’appelle un Tepaniaky, et c’est essentiellement un grill chinois, avec le chef au sommet de la table, 12 personnes assis autour du grill, et le chef nous fait un show. Sa sœur commande pour tout le monde, c’est pas trop compliqué, c’est une quinzaine de piasses par personnes pour bouffe et boisson à volonté. Je commence par de la bière, mais je finir par suivre les deux sœurs dans la consommation d’une boisson locale qui est du vin de prune…hehehe… Ça sonne drôle, mais c’est très buvable, un peu sucré à mon goût, mais très bon.
Le chef, armé de ses spatules et d’un amalgame d’huiles et d’épices, nous fait griller toute la marchandises avec une expertise apparente, tous les services se suivant avec un timing impeccable, les portions divisées d’une main de maître, il fait même un show de boucane en faisant cuire des huîtres, une généreuse portion de Brandy s’enflammant et illuminant les visages des gens attablés devant la scène culinaire. On reste presque pour deux heures, mais compte tenu du dommage qu’il aurait été possible de faire avec une équipe de vrai mangeurs, genre Chabot, nous avons été très raisonnables. Les parents nous quittes pour aller dormir leur décalage horaire, et après quelques autres consommations, nous nous rendons à notre prochaine escale.
Le Jazz and Blues Club est un club qui offre, avec les boissons qui font essentiellement la distinction entre ces endroits et un restaurant, bien, du Jazz et/ou du Blues… On commande du vin pour les dames, une bonne pinte de Guinness pour le bonhomme (Moi!), et quelques minutes plus tard le band commence leur deuxième set de la soirée. Ils sont bon, mais je trouve ça un peu frustrant à regarder car je sais que je pourrais être l’un d’eux, ben, en fait, je pourrais remplacer le bassiste, qui est compétant, mais sans plus. Le band sonne bien, rien de trop remarquable, des américains de mon age qui proviennent d’un peu partout, le pianiste qui joue aussi du saxophone est excellent, bien qu’un peu technicien à mon goût, mais il a prit quelques solos qui étaient excellents.
Au début du dernier set, Jo veut aller se coucher, et on suit. Il est une heure du matin lorsqu’on se couche pour dormir…
Le lendemain débute avec une courte baignade, suivie d’une session dans la salle à vapeur pour faire sortir le méchant de la veille. On déjeune ensuite au 44ième étage, et on se dirige vers notre activité matinale, le vieux Shanghaï et le jardin Yuan. Charles, le père de Becky, m’explique que ce quartier constitue ce qui était la ville de Shanghaï médiévale, entourée d’un mur originalement mais depuis longtemps détruit. Le jardin lui-même appartenait à un aristocrate originalement lorsqu’il fut construit au moyen-âge. C’était magnifique, très calme et méditatif. J’ai pris une tonne de photos, mais celle qui accompagne le blog est de la maison de thé à l’entrée, qui est au milieu d’un pont en zig-zag qui sert à confondre les mauvais esprits.
On passe une heure, ensuite Becky trouve un kit de calligrahie et de peinture chinoise, qui est un peu la même chose, des pinceaux, de l’encre et des parchemins. Nous nous dirigeons ensuite pour rencontrer sa sœur pour le lunch.
L’endroit est calme et ensoleillé, rempli de gens d’affaires occidentaux, nous mangeons des salades et des choses légères. Sa soeur nous quitte une fois de plus pour aller travailler, et nous prenons une marche vers l’hôtel, comme il fait très très beau…
L’heure avance et je dois me rendre au bateau pour une répète avec le vocaliste Michel Bell à 4pm. Ça se passe vite et bien, et à 17h30 je suis en short et je part à la course pour une bonne jogge en Chine. Les gens sortent du travail, il me regarde car je suis probablement le seul blanc, en short et en joggant, à des kilomètres à la ronde. Je cour pour une heure et demi, environ, retraçant le trajet que j’ai fait par taxi les derniers jours afin d’établir de façon personnelle la géographie de Shanghaï, et pour voir la ville d’un autre angle.
À part de ça, avec toute la bonne bouffe que j’avais bouffé, il fallait bien que je bouge un peu…
À 7h30, je suis nourri, douché, j’acheté des fleurs pour ma blonde, et je me repose un peu avant de faire mes shows. Wow. Vive la Chine et les Chinois…

1 commentaire:

Beckster a dit...

Hey Mr. Faguy. I love you! I just thought I'd write. Your blonde x