2007/04/19

Dalian en un jour...


C’est intéressant quand tu finis par te rendre à un endroit duquel tu as entendu parlé depuis longtemps, et c’est le cas de Dalian. Les acrobates de mon premier bateau, le Galaxy de la compagnie Celebrity, venaient de cette ville du nord de la Chine. Nous avions un drill le matin, pour faire changement, et ensuite nous avons décidé de se rendre au Sunasia Ocean park, pour voir des requins. À la sortie du bateau, le responsable de la navette nous informe que la navette partira dans 30 minutes, nous décidons donc de partir à pied pour aller trouver un taxi. Un homme nous interpelle, « Taxi? », et on se casse pas la tête, on embarque. On se rend compte qu’il n’a pas de compteur, la chose à faire dans ce cas est de négocier un bon prix. À part le prix, c’était dur à dire si le chauffeur savait où on s’en allait vraiment. On se sent un peu sans moyen, le gars a l’air dégoûté, mais il part… à la sortie du port il s’arrête et parle à ses chums, un qui parle un peu plus anglais. « 7 dollars, US!!! » On essaie de négocier plus bas, mais le gars fait des faces, finalement, pour une piasse ou deux, on ne s’obstinera pas. On décolle, finalement, après avoir traversé la ville, on se rend à une grande place, le chauffeur nous indique qu’il veut que l’on prenne des photos, on veut rien savoir, on veut notre aquarium. Il fait un coup de téléphone, et une camionnette se présente avec une fille qui parle à peine anglais, et elle devient soudainement notre guide. Nous sommes soulagés que nous sommes rendus, et en plus, au bon endroit…
Sunasia Oceanworld est un des premiers centres du genre en Chine, et ça paraît. Nous achetons nos billets avec l’aide de la « guide » qui prend semble-t-il une commission sur notre présence, et elle nous amène au bon endroit pour entrer. Au départ, bien franchement, nous ne sommes pas bien bien impressionnés. Le décor est très cheap, visiblement influencé par une conception du film E.T., et les explications en anglais nous font rire. On voit quelques poissons dans des aquariums entourés de décors spatiaux, une bande sonore de science-fiction détractant un peu du sérieux de l’endroit… En fait, jusqu’au moment où on s’est rendu à l’observatoire de phoques, on se demandait ce qu’on faisait là.
Les phoques m’ont enchanté au plus haut point. Ils apparaissaient du coté droit de la vitrine, complètement immobile, à une bonne vitesse, traversant la vitrine en nous regardant quelquefois avec une expression amusée, quelquefois à l’envers.
L’aquarium suivant a définitivement confirmé notre choix d’activité, car il contenait des…. REQUINS!!!! Une douzaine de requins circulaient en rond, l’air menaçant, et nous passons une vingtaine de minutes à les admirer. Il y en a des petits, des gros, des laids et des beaux. Super.
On continue dans le labyrinthe de l’imagination d’un chinois ambitieux, et on se retrouve dans le plus long tube acrylique de la Chine, qui nous donne une belle vue d’une panoplie de poissons de tous genres et de toutes sortes. Une chose mémorable était la vue de tortues s’accouplant… On pense… Elles étaient très proche…
La dernière attraction d’intérêt était la fosses aux phoques. Une dame leurs lançait des poissons, et ils se lançaient de tout bord tout cotés pour en avaler. Leur expression était complètement captivé par les poissons, et leur agilité pour les procurer était impressionnante.
Nous quittons le site dans un autre taxi, la confiance en notre premier chauffeur s’étant effrité lors de notre voyage, mais le tarif s’avéra être le même lors de notre retour, même si on a pris la route scénique. Parlant de la route scénique, c’était très beau.
On nous dépose à l’endroit où la navette nous aurait déposé, et on a la brillante idée de s’informer dans un hôtel pour trouver un endroit pour le lunch. La demoiselle qui parlait anglais nous suggère un endroit très près qui se spécialise en « dumplings », nos demande si on peut lire le chinois pour les menus, on répond pas de problèmes même si ce n’est pas vrai, on veut la vrai expérience. Elle nous écrit le nom et l’adresse sur un bout de papier, mais on décide de marcher. Elle nous indique où aller, et on part. Ça prend un peu d’interprétation de notre part, mais on trouve la place. C’est intéressant de voir la différence entre les caractères écrits à la main et ceux imprimés. Rendus au restaurant, il est difficile de commander, mais on choisi quelques mets en se fiant aux photos…
Le résultat est excellant. Premièrement des petites fritures aux mais, sauce orangée, et ensuite deux petits « sets » de dumplings, pour finir un grand plat de viande et de légumes qui semblait être une soupe sur le menu. Becky est entièrement charmée par le repas, mois aussi, sauf que je me suis permis un peu trop d’ail frais, ça prendra le reste de la journée avant que ça parte…
On prend un taxi pour le retour… Dalian. Veni, Vidi, Vici.


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