2008/01/23

L'appartement....

Ahhh, la sureté et le bonheur d'un logement bien éclairé, bien chauffé, bien aménagé, bien situé sur le plancher des vaches, qui ne se déplace pas dans l'univers, qui n'affecte pas son sommeil par le mouvement des marées et des vagues, les tempêtes le laissant plutôt froid, enfin, un endroit où s'installer de façon permanente. Du moins, on l'espère!











Bienvenue, chers parents, chers amis, dans notre humble demeure. Nous y voici, (ça, c'est le nom de la rue), Kingston-Upon-Thames (Ben, oui, sur la Tamise... ben, pas exactement dessus, plus "sur le bord de", mais enfin, tradition oblige...)
Nous sommes au premier étage, nous avons un balcon.











Voici notre porte. C'est la première en entrant, c'est dur à manquer.















Nous avons une belle grande salle à diner/ salle de séjour, bien éclairée.











Une belle cuisine...














... mais il faut pas déranger sa blonde quand elle fait la popote...











Souvent, on soupe en amoureux sur notre table à manger IKEA. Mmm. C'est bon la bouffe maison...










On fait beaucoup de travail dans notre petit bureau...











Et on fait dodo dans notre chambre.















Aujourd'hui, nous sommes allés dans ce qui s'appelle Richmond park, où on trouve des canards...












...ainsi que des cerfs et des photographes!

2007/12/25

Les vacances aux Barbades...











Je me retrouve donc à passer mon premier Noël sur terre en sept ans. Pas de neige, mais je ne peux pas me plaindre, je suis avec la femme que j'aime à me faire dorer la couenne sur une des îles les plus sympathique de caraïbes, une de celle que l'ayant visité déjà auparavant j'avais hâte de revoir, les aventures passées en vélo, surtout m'avait laissé de beaux souvenirs.
Les vols se passent bien, bien que l'attente entre le débarquement du bateau et le premier vol était au-dessus de 15 heures, tout s'est bien passé. 24 heures plus tard on se retrouve aux Barbades, où après quelques tâches(location d'auto, hotel, et tout et tout...) on se retrouve finalement avec la famille à Becky. Les voicis dans un café à Bridgetown.










L'endroit où nous restons est une série d'apartements sur Sion Hill qui servent à loger des consultants qui viennent pour des projets de constructions de la compagnie au père à Becky.
Ils sont chanceux, les consultants, et nous aussi...



Becky et moi sommes allés explorer la route qui continue plus haut, et avons trouvés des pony. Un riche propriétaire a decidé de transformer son terrain en campagne anglaise. C'est un très bel endroit, et nous y retournerons prendre plus de photos. Parlant de photos, j'ai fait l'achat d'une belle machine, donc mes photos devraient éventuellement êtres très belles quand j'aurai appris comment la faire fonctionner.



Pas pire le coucher de soleil, non?
Finalement....
JOYEUX NOËL!!!!!

2007/07/07

Petite marche en Norvège...







Cette croisière nous a permis de visiter plus en profondeur le pays le plus riche au monde, la norvège. J'ai compris rapidement pourquoi ce pays est si riche: ils volent tous ce que les touristes ont à dépenser avec la cruauté des vikings. Incroyable. Une bière coûte au moins 10$, et ça n'arrête pas. Tout est extrèmement cher.




Le premier arrêt est dans un petit village nommé Geiranger, au fond d'un merveilleux fjord. Toute la croisière se concentrait sur ce merveilleux mot de la langue Norse, le fjord. Faque si t'es pas fort sur les fjord, oublie-ça.








Je me suis aventuré sans ma chère compagne ce jour-là, croyant qu'elle serait prise à répéter le show du soir pour une partie de l'après-midi, j'en ai donc profiter pour aller profiter de l'ascension vertigineuse offerte par le paysage, prendre de l'air et faire un peu d'exercise. J'ai pris le temps de me procurer une carte et un peu d'information, et je suis parti au pas de course pour faire une hike de trois heures en moins de deux...














Le premier segment de la marche me prends une grosse demi-heure, j'ai toujours un malin plaisir quand j'aperçois les gens qui se rendent au même point que moi mais en automobile. Westeras est une joli ferme en montagne, style norvégien, avec des moutons et un lama...


Voyez les moutons qui gardent la clôture. Féroce.


En passant la clôture, j'ai vu un gros mouton. Je l'ai dis à la petite famille que je dépassais, ils étaient d'accord.
Voici la vue du bateau du haut du fjord.
J'ai tenté de prendre des belles photos de moi sur un banc, mais le banc a bougé et mon caméra est tombé. Voyez le résultat...
C'était ma dernière photo de la journée. C'est dommage, les chutes étaient très belles. Il va falloir que je fasse réparer mon appareil photo.
Allez. à la prochaine

2007/06/25

Merveilles et autres









À la demande générale, je me rends compte que mes lecteurs sont décus un peu de ma participation à l'effort blogual entamé auparavant, et j'ai donc décidé de compenser un peu en mettant quelques photos et quelques anecdotes du périple...




Pour ce qui est des merveilles du monde, j'ai été bien servi cette fois-ci. La muraille de chine, les pyramides, la pagode au Myanmar, des bouddhas de toutes les grosseurs et les couleurs, Rome et le Vatican, enfin, toutes les choses à voir, j'en ai eu un petit aperçu. Je suis sûr qu'il en reste à faire, mais je me promet que la prochaine fois que j'ai la chance, je tenterai de rester dans ces endroits pour plus que douze heures, et d'explorer un seul endroit de fond en comble pour quelques semaines.




Donc, les merveilles, nous disions...






La pagode à Yangong, c'est énorme, c'est doré, et c'est entouré de plus de Bouddha que je croyais possible de convenablement inclure dans un endroit de dévotion. En chine, au Japon, ils se contentent d'en avoir qu'un seul, énorme, oui, mais unique, c'est assez. Au Myanmar, il y en a de toutes les formes, les couleurs. Et le tout dans un endroit qui encourage le partage de verrues plantaires. Quand même, faut pas juger, ça fait deux milles ans qu'il font le tour de leur grosse cloche dorée....






















En Inde, on fait son lavage en plein-air, dans une grosse piscine publique. C'est très spécial, mais je suis sûr qu'il doit te manquer quelques bas après avoir envoyé ton linge sale au lavage...ah, oui... Ils sont pas forts sur les bas, les indiens...




























À Dubaï, j'ai pu voir deux merveilles construites par l'homme dans les dix dernières années, pour faire changement...


L'hotel El-Arab, un des meilleurs au monde, qui a la forme d'une énorme voile...






















Et puis j'ai pu faire du ski sur la plus grande piste intérieure au monde... C'est pratique, parce que c'est dans le plus grand centre d'achat au monde, faque pendant que nos blondes se tapaient un trip de magasinage (bien mérité, on s'entend), mon drummer et moi pratiquions nos back-scratch et nos rails sur de la belle neige synthétique. Un bon système, quoi.











Assez bizarrement

Bon, l'égypte et les pyramides, finalement, ça couronne un peu le périple, est bien qu'Astérix chez Cléopatre m'avais bien préparé, il y a quelques mythes qui doivent être adressés...

1- Ce nez, ce nez! En fait, Cléopatre était pas très grande, pas très féminine, et pas très belle. Elle avant la manie de s'attacher aux Romains qui se sentaient très viriles quand la petite Cléopatre (qui avait l'air d'un garçon) leur demandait de la protéger...Tant pis, Astérix...

2- Il y a effectivement une quantité abominable de vendeurs de souvenirs, et oui, ils vendent des petits sphinxs, mais ils ont toujours leurs nez, eux.

3- C'est énorme, une pyramide, et c'est tout près de la ville, un angle que l'on ne voit pas souvent.

C'est tout pour l'instant.

Next stop, l'Europe!

Petite mise à jour...

Comme mon ami Simon le trombonist dit, on est au moyen-orient, mais c’est encore en orient, sauf que c’est pus du riz et des yeux bridés, faque c’est pas vraiment l’orient. C’est le genre de chose que Simon dit qui fait du sens mais pas tout à fait. Ça définit bien Simon, un génie du trombone, qui fait de la courte-pointe à la longueur de la journée.

Ça fait un bout que je me suis donné la peine d’écrire deux mots, la raison étant que ma blonde faisait un si bon travail que je ne voyais pas l’utilité de répéter les mêmes photos et conter les mêmes histoires. Bon. C’est une bonne excuse, et j’y tiens.

Donc. Finit avec l’Asie, j’ai mis les pieds sur le continent Africain, ce qui fait, qu’officiellement, j’ai mis pied sur TOUS les continents de la planète à ce jour (peut-être y aura-t-il un cataclysme séismique qui en créera d’autres dans le futur, mais pour l’instant, c’est pas mal ça.) J’espère qu’avant la fin de mes jours il y aura quelque croisière interplanétaire qui aura besoin d’un bassiste pour le showband.

Oh, et en passant, j’ai aussi officiellement parcouru le globe terrestre entier dans toute sa latitude, un tour complet, étourdissant et abstrait, qui aura duré 7 ans en tout, mais officiellement, J’AI FAIS LE TOUR DU MONDE. (Fanfare, applaudissements…)
Bon, je le sais, écrit comme ça, c’est pas si excitant que ça, mais ça en fait des milles nautiques…et le tout dans la dernière année, en fait, quand j’y pense. Les six autres années, c’était des préparatifs. Pour ce qui est de faire le tour dans l’autre sens, il va falloir que ça attende, mais je suis sûr que ça va inclure un traîneau et des chiens…

Récapitulons. Il y a un an, je mets les pieds dans la Méditerranée, je rencontre la fille merveilleuse qui éventuellement deviendra ma blonde, et je visite tous ces merveilleux pays qui forme la partie chaude, épicée et culturelle de l’Europe, magnifiques découvertes et tout et tout…Un point de repaire, c’est Sorrento, en Italie, près de Naples et de Pompéi… À la fin de la saison, je traverse l’Atlantique pour la troisième fois, me rendant à New York, et passant du temps entre New York et Montréal pour la première fois.
Je prends des vacances très courtes et je reviens au bateau, petit trip panaméen comme on peut dire, question de perdre du temps mais de prendre des couleurs, et ensuite je reviens à la maison, un petit mois à jouer dans la neige, et ensuite je retourne sur les bateau, pour embarquer dans le périple trans-asiatique qui marquera la complétion de mon odyssée circum-planétaire.

La traversée a été longue mais pas trop pénible, même si je revenais frais de mes vacances 21 jours en mer avec seulement qu’un arrêt, c’est dur sur le moral à tout le monde, mais on s’en sort bien. Je rencontre un gars de qui j’avais entendu parlé depuis des années, un batteur australien nommé Hamish, bon gros bonhomme solide qui est toujours de bonne humeur, un charme à travailler avec. Incidemment, je l’ai revu il y a quelques semaines à Monaco, son nouveau bateau était dans le port en même temps que nous. C’est une bonne anecdote, je vais la conter bien vite. Becky et moi avions passé une merveilleuse journée à Nice et dans la ville médiévale d’Èze, nous étions sur notre retour, je croyais avoir en masse de temps pour retourner au bateau à l’heure pour ma soirées de musique de danse, et Becky n’avais pas à être nulle part avant 9 heures du soir car elle avait booké des billets pour aller voir un show de Flamenco. Sur le chemin, tout prêt du port, on trouve ce qui est généralement considéré comme le « Crew Hang-out », ce qui veut dire que les gens qui travaille sur les navires de croisières s’y retrouve tous à un moment ou un autre de la journée. Je m’assoit à la même table que Hamish et John, un gars qui travaillait aussi sur Celebrity et que je connais, sound and light director sur le symphony et le cruise director Scott---mes patrons, en fait. Il est 20h00. Je commande un bière, et une seconde ensuite, croyant avoir tout le temps du monde pour me rendre. JE quitte à 20h45, et Becky se sauve pour aller voir son spectacle et j’embarque dans le tender. 21h00 pile, je suis dans ma cabine, croyant avoir le temps en masse de prendre une douche (Je la voulais, ma douche, je m’étais renversé une tonne de parfum dessus au courant de la journée et je n’étais plus capable de me sentir. ), mais avant de me préparer, je jette un coup d’œil à l’horaire… Shit. C’était pas 21h30 comme je croyais, mais 20h30… et tout ce temps j’étais assis avec mes patrons en train de boire de la bière… Inutile de dire que je n’ai pas pris de douche et que je me suis garroché dans mon tux pour aller jouer au plus crisse…
Le VP de l’entertainement de la compagnie était à bord, et a clairement remarqué que je n’était pas là…un peu plus tard, on s’en ai parlé et il m’a dit de ne pas m’inquiéter, que ça arrive à tout le monde de manquer des sets… Voyez-vous, il a déjà été dans le showband lui aussi, il y a des lunes…entre musiciens, on peut se comprendre…

Donc, je disais…
Le périple asiatique s’avéra fort mémorable, une panoplie de cultures à découvrir, et j’ai pu partager toutes ces belles choses avec une charmante demoiselle, ce qui m’offrit une autre motivation et une autre perspective de celle que jusqu’à date j’avais eu l’expérience. J’en suis bien content, et elle aussi… Pour la preuve lisez son blog…
Moments mémorables… Après Bangkok, nous sommes arrêtés à Singapour, qui en sois-même n,avais rien de spécial en soi-même, sauf le marché 24 heures qui avait à peu près tout ce qu’un humain peut vouloir se procurer en magasin. Sérieux. Becky en a fait un cas, mais j’étais tout aussi impressionné. Touts les produits de toutes les marques de tous les pays de tous les formats. « All the crap you could ever imagine buying in a supermarket”… C’était ma description, au moment même. Nous sommes restés au même hôtel que la troupe du Phantome de l’Opéra, dont Becky a fait partie il y a quelques années, et j’ai pu rencontrer ses amis, ce qui fut une bonne expérience. À part de ça, ben, c’est très occidental, Singapour, et pas si excitant que ça.
Phucket, en Thailande, était plus prometteur que la débauche de la place qu’on venait de visiter l’autre bord de la péninsule, et nous a donné le goût d’y revenir. La plage, bien que ravagée par le tsumani, bon, on s’entend, ils ont ramassé un peu, depuis le temps, s’étendait dans un énorme demi-cercle, et à part quelques commerces et restaurants à un bout de la baie, c’était très tranquille. Un petit massage de pied pour ma belle et une job de mains et de bras pour moi (!), ce qui me fit douter des intentions de ma masseuse un peu, je l’avais à l’œil, pour ne pas avoir de confusion, et sur le retour je nous avais commander de la bouffe du restaurant d’en face. Pour la bouffe, la thaïlande, c’était dûr à battre, mais je me répète. J’y retournerai un jour, mais pour ce qui est des mises en garde contre la Thaïlande, c’est de la foutaise à mon avis. Il y a beaucoup plus dangereux que Bangkok…

2007/05/02

BangKOK!!!!

Le téléphone sonne, et Becky répond.
C’est Roque, elle me passe le téléphone. Il est 7h45, quand tu t’es couché à 4h00, c’est trop tôt.
« Allo…
« Hola, c’est Roque, c’est pour te dire que l’on a un drill à 9h45…
-Ah oui?
- Oui, est je ne peux pas rentrer sur Skype, mais c’est pas ça l’important, c’est que je ne sais pas c’est où le Seahorse pour le drill…
-Ok, Roque. Merci.

Je me recouche, question de reprendre mes esprits, et je commence à me poser des questions. Premièrement, pourquoi Roque m’appelle-t-il si tôt? La réponse est que Roque a 70 ans, à 4h00 du matin il est debout, et il s’ennuyait. Comme il ne pouvait pas appeler sa famille en utilisant Skype sur mon ordinateur, il a probablement patienté un peu, et puis il s’est tanné puis m’a appellé.
Je me recouche un peu, mais une fois bien réveillé, je ne me rendors pas, et je me relève pour aller manger un peu, et peut-être pour vérifier cette histoire de training, parce que je suis sûr d’avoir vérifier le panneau où ces choses sont affichées, et Roque s’invente des histoires parfois.
Je me rends au panneau, et ce que je vois confirme mes doutes. Voyez-vous, un marin qui travaille sur le deck, pour larguer les amarres, s’appelle Eric Roque. Sans blagues, c’est un phillipin, bon bonhomme, tout ça, mais à ce point je suis d’une part content de ne pas avoir à faire le drill, d’une autre part je suis prêt à donner de la marde à Roque, parce que c’est la deuxième fois que ça arrive.
Je mange un peu, et je rentre dans ma cabine. Roque dort, le mautadit, et je suis réveillé quand normalement, je devrais être en train de dormir.
« Roque, tu as manqué le drill! »
« Quoi? Hein? » Je me sens mal un peu. Je lui explique que c’est pas vrai, qu’on a pas de drill, et pourquoi. Lui, il rit, et ne se sent pas mal pour deux cennes de m’avoir réveillé pour rien. L’avantage d’avoir 70 ans, j’imagine. Il n’y a pas grand’chose qui le dérange, le vieux crisse.
Je retourne me coucher quelques minutes, et je me prépare à partir. Nous sommes supposés rencontrer les gens qui sont intéressés de se rendre à Bangkok à 9h30.
On se retrouve tous, incluant Becky et moi, dans le Officer Mess, et on sort dans le port. Nous sommes une quinzaine, une des filles qui danse avec Becky, Rachel de son petit nom, s’arrange avec le gars des taxis, et ça nous coûtera 23$ chaque pour l’aller retour.
C’est un bon deux heures de routes, on s’achète des liquides et des cochonneries pour grignoter, et on décolle.
La Thaïlande me surprend un peu par ses routes, c’est quand même très moderne, surtout comparé à la Chine et au Viêt-nam. La route se fait sans grand événements, on bavasse, on dort un peu, ça passe vite en bonne compagnie.
Lorsqu’on arrive à Bangkok, on est en pleine forme. Le taxi nous débarque tout prêt du palais royal, où nous commencerons notre journée de tourisme. Il fait à peu prêt 30° Celsius, gros soleil, et on part donc pour visiter une des merveilles boudhiste de l’orient. Becky et moi nous équipons de guide audio, et nous nous lançons à la découverte du Temple du Bouddha d’Émeraude…
D’immenses démons gardent l’entrée, figures mythologiques du Bouddhisme Thaïlandais, ils regardent vers l’intérieur pour s’assurer de la sauvegarde du Bouddha. À l’intérieur de la muraille qui entoure l’enceinte, le passage couvert est peint d’une manière incroyable, illustrant les légendes entourant le début du règne du premier Roi de Thaïlande, qui, aidé de ses amis les singes, défendit son royaume d’une armée de démons. Les détails étaient incroyables, d’autant plus que l’original avait plusieurs siècles et que des artisans l’on maintenu durant toutes ces années.
D’immenses sanctuaires dorés se dressent, chacun ayant son histoire….Ça serait long à décrire, quelques photos feront la job…
Lorsque nous entrons dans le temple du bouddha d’émeraude, suivant un cortège de jeunes moines bouddhistes accompagnés des moines supérieurs. En Thaïlande, il y a un service monastique obligatoire pour les jeunes, j’assume que c’est en parti pour s’assurer qu’il n’y a pas une réincarnation de moines importants ou de Bouddha, et aussi, cela assure une certaine quantité de moines dans les monastères. La Thaïlande est très spirituelle, et a un énorme respect pour la tradition et son roi.
Les jeunes moines entrent tous de façon disciplinée, et s’agenouillent devant nous, directement devant le grand arrangement qui est dominé par une statue du bouddha en émeraude d’environ 2 pieds de haut. Une fois tous en rangs, les moines supérieurs commencent un chant de prière, une sorte de mantra, j’imagine, et toute la congrégation s’y joint, au grand émerveillement de Becky et moi. Ce fut une expérience qui nous empli de révérence et de paix, et m’a fait comprendre une des natures du bouddhisme, celle de l’humilité et de la joie de vivre. J’aurais aimé savoir ce que les paroles du chant voulaient dire, mais le son par soi-même m’a empli de joie. Nous sortons, main dans la main et le sourire aux lèvre, et nous finissons d’écouter les derniers éléments de notre guide audio avant de se diriger vers le palais royal.
Le roi de la Thaïlande vit bien, c’est le moins que l’on puisse dire, et les quelques bâtiments qui sont dans le complexe sont très beaux, nous ne passons pas beaucoup de temps à cet endroit, ça fait presque deux heures que nous y sommes et nous voulons voir autre choses. Une petit détail intéressant est l’embarcadère que le roi utilise pour monter dans son palanquin ou son éléphant.
On s’est rafraîchit dans un café, la chaleur accablante nous ayant fatigué un petit peu, pour ensuite sortir de l’enclave royal et s’aventurer dans les rues de Bangkok.
Nous rencontrons un homme qui dit qu’il est professeur, qu’il ne veut pas de notre argent et que le prochain Bouddha sur la liste, celui qui est immense et couché, n’ouvre qu’à 5 heures PM. Il nous offre ensuite d’aller voir un autre Bouddha, et tente de nous embarquer dans un touk-touk, une sorte de chariot à passager ouvert bâti sur un frame de motocyclette. On n’accroche pas à l’hameçon, et on commence à marcher vers ce qui est identifié sur la carte comme étant le marché des amulettes. Il est environ 2 heures et la faim nous tenaille un petit peu, le marché s’étale devant et autour de nous avec toute la merveilleuse bouffe thaïlandaise qui existe, mais dans son état pur, dans un marché extérieur. Toutes sortes de fruits exotiques, dumplings, saucisses, fritures, légumes bizzares, Tom yung soup, Pad thaï, tout à porté de la main et très, très peu dispendieux. Une dame nous approche, nous offrant un tour en bateau des canaux de la ville. On accroche à cet hameçon, se disant que l’on pourrait toujours refuser si c’est trop cher, et elle nous amène par un chemin alternatif vers le dock où les bateaux accostent. Elle veux 60$, mais on rit d’elle. On contre-offre 20$, et elle prétend ne pas savoit le taux d’échange, nous contre-offrant un peu moins à chaque fois. On tient ferme, on se met même à marcher en disant que ça ne nous intéresse même pas. « How much you pay? » qu’elle nous dit, on répond, « 20$ », et elle dit « No money!!! A little more, please!!! »
À 22$, on tient toujours notre bout du bâton, elle accepte finalement notre offre, et nous amène au bateau. C’est plate à dire, mais je crois que l’on aurait pu l’avoir pour encore moins. Mais peu importe, l’heure que nous avons passé à naviguer dans les canaux de Bangkok, avec ses enfants qui se baignent, les maisons sur pilotis et les marché flottants, et des temples, des bouddhas, et tant d’autres merveilles, fut une expérience inoubliable. Avoir eu plus de temps, et plus de bières, on aurait fait une autre heure…
A notre retour au quai, et au marché, on a faim. On se bourre de choses innommables, mais délectables, des mets que l’on retrouve finalement dans des restaurants thaï un peu partout, mais c’est spécial d’y goûter sur le terrain.
On fais du lèche-trottoir, car les amulettes sont sortie, et même si un faux-guide touristique nous avait dit que le marché que Becky voulait visiter, un repaire de Back-Packer, on se lance dans un touk-touk, négociant le prix durement, pour s’y rendre.
Finalement, c’est ouvert. On y boit une grosse bière, achète un t-shirt effronté, et on observe la culture occidentale en vacance. Il y avait tout pour le hippy en vacance, chapeaux, pantalons d’armé réusiné, sandales, sacoches en cuir, peu importe… On a rendez-vous avec le Bouddha couché à 17h00, on quitte donc, donnant la vie dure à un autre pauvre touk-touk, qui pour se venger nous dépose du coté opposé de l’entré.
Le bouddha couché est immense. On fait le tour, prenant des photos discrètement, car dans les temples c’est pas poli, voir même interdit, pour le Bouddha couché, il est supposé avoir presque atteint le nirvana, on avait le droit.
Il nous reste 10 minutes pour se rendre au taxi qui nous ramènera, on saute donc dans un autre touk-touk, à ce point nous avions le contrôle des touk-touks et n’en avions plus peur. La bière aidait aussi un peu pour la bravoure, j’imagine.

Le chemin du retour fut plus long, le trafic étant une plaie mondiale. Nous sommes arrivés un peu en retard, ce qui occasionna des petites turbulences chez les autorités, mais rien de grave. Becky et moi étions supposé être en IPM, mais nous nous en sommes sorti habilement, et pas longtemps après nous embraquions dans un autre taxi avec d’autres gens du bateau, pour se rendre à Pataya, endroit renommé pour ses bars qui accueille un certain type de clientèle masculine.
Il y a un boardwalk et une plage, et la plupart des gens irons voir éventuellement ce qui est appelé un « ping-pong show » Je n’entrerai pas dans les détails, mais ce sont des dames qui ont certains talents avec des balles de ping-pong et d’autres objets insolites.
Je choisi de ne pas emmener ma copine là, ça ne m’intéresse pas de toute façon, et nous prenons une longue marche sur la plage en sirotant des boissons achetés dans un dépanneur. Après avoir marché le long de la strip, on choisi de manger au 28ième étage d’un hôtel, bien tranquille et surplombant la vile au complet. Le monde pouvait bien faire ce qu’ils voulaient en bas, nous, on était au-dessus de tout ça…
La bouffe, en plus d’être plus que raisonnable, était excellente, bien qu’elle était extrêmement épicée. Après le repas, on admire la vue un peu plus sur une terrasse déserte, et on prend un petit cocktail dans un restaurant-bar appelé the Green tree.
ON se trouve un taxi pour nous ramener au port, et le trajet, dans le derrière d’un pick-up amménagé pour accueillir une dizaine de passagers en plein-air, termine merveilleusement bien une journée merveilleuse…




2007/04/26

Good morning Viet-nam!


On se réveille tôt, trop tôt, le boucan des propulseurs latéraux brisant le merveilleux sommeil qui nous enveloppait, et en plus, comme on doit faire un boat drill, on ne peut même pas faire de quoi de notre journée. Pour faire de mal en pis je suis en IPM. Pour une raison incompréhensible, Becky a un mal de bloc digne d’une énorme beuverie, mais elle n’a bu que 2 verres de vin, donc, on ne comprend rien. Gracieusement, elle m’offre de prendre sa carte afin que je puisse sortir, elle n’a pas la force d’aller explorer. Je ne me sens pas trop hot non plus, pour une raison quelconque, je prends donc mon temps avant de sortir, et lorsque je prends la navette vers 1h30, je suis seul avec quelques autres crew et trois passagers. La navette se rend à un resort, un hôtel, en fait, avec les aménités habituelles, piscine, bar, plage massage. Le trajet pour se rendre est très beau et intéressant, nous sommes en pleine campagne, des rizières parsèment chaque coté du chemin, des paysans se battent avec la moisson, se cachant du soleil avec leurs chapeaux de paille coniques. Rendu au resort, je tombe sur des connaissances du bateau, Garo, le gars de son que je connais depuis quelques années, bon bonhomme, de Toronto, Max, le danseur russe, Brandy, la fille qui fait les lumières pour les shows, et David, un des chanteurs du band d’Accapella. Comme j’étais seul, je ne savais pas trop trop où aller, je me suis donc joint à ce groupe, car ils avaient un plan et ils sont somme toute un groupe plaisant à trainer avec. En plus, leur plan consistait à aller voir des choses qui m’intéressaient, nommément une plage qui s’appelle China beach, et les Marble Mountains, cinq montagnes qui entourent la ville de Da Nang…mais je ne me rendrai pas, finalement.
La première chose sur l’agenda, un problème, souvent, ou au moins un challenge, c’est la négociation pour un taxi. Ils disent tous « oui, oui », mais c’est clair qu’ils vont vouloir plus d’argent à la fin du parcours. Une armée de fiers propriétaires de mobylettes nous assaillent et nous entourent, nous offrant toutes sortes de deals sur les destinations, et après de féroces négociations, nous nous entendons avec un chauffeur de taxi, pour qu’ils nous amène à un restaurant local pour manger des fruits de mer. Le gars nous amène dans un petit restaurant, pas même charmant, et les négociations recommencent. Pour un kilo de crevettes, ils veulent une trentaine de dollars, en plus ils n’ont pas de menus, Max s’arme de patience et s’obstine avec la cuisinière. La bière est cheap, 8000 dongs, et c’est 16 000 dong au dollar. Pendant que les négociations se prolongent, je vais me promener un peu l’autre coté de la rue, où il y a un hôtel en construction, qui a un restaurant au premier étage, avec menus, celui-là, et pour une assiette de crevettes, c’est environ 25 000 dongs… Je vais chercher mes amis, et on bouge. Finalement, on veut seulement manger une bouchée, pas négocier un traité de libre-échange.






















Tout le monde est bien content, comme vous pouvez voir sur les photos. Je me suis promené un peu partout, et j’ai bien ris quand j’ai vu la bouffe des chiens; c’était des restants de la bouffe des humains, mais c’est quand même drôle voir un chien manger du riz frit au crevettes!















Le gérant m’a fait visiter son hôtel, c’était bien comme endroit, selon les standards viêt-namiens, du moins, et la vue du cinquième étage était imprenable. Surtout à 15 $ la nuit…
Selon le temps qu’il nous reste, on détermine que l’on ne peut pas se rendre à Da nang, ce qui me déçoit un peu, mais c’est le problème quand on est dans un groupe, on doit suivre la majorité, et on se retrouve dans un resort, tout le monde sauf moi vont se faire faire un massage, je n’y allait pas quand j’était célibataire, je ne commencerai pas maintenant que je sort avec une fille qu j’adore, j’en ai donc profité pour prendre une longue marche sur la plage, qui est une des plus longue que j’ai vu à date. Je me baigne un peu, je joue au soccer avec des petits jeunes, et je fais un peu de yoga. Après une heure, presque exactement, je rejoins les amis, et on revient en groupe sur la plage, où un vieux pêcheur vient nous quêter quelques dollars pour qu’on le prenne en photo.
On fait notre boutte, et comme de fait on avait mal négocier avec le chauffeur de taxi et il veut plus d’argent, mais le voyage de retour s’est avéré être très plaisant, les familles s’assoient toutes sur le sol de leur maison pour manger, le soleil disparaît au-delà des montagnes, et deux hommes ont une altercation durant laquelle ils se lancent des bâtons (!).
Rendu au port, le taxi ne peut pas nous amener directement au bateau, les gardes ne le laissent pas passer, et nous devons marcher presque un kilomètre pour se rendre. Heureusement, un travailleur en mobylette me ramasse pour me donner un lift, et au marché qui est à la sortie du bateau, je ramasse des petites choses, et quelques petites choses un peu plus grosses.
À mon retour j’ai une belle surprise de ma blonde, elle s’est affairée à utiliser ses pinceaux de calligraphie chinoise, elle m’a fait un beau parchemin qui dit musicien, artiste, écrivain, et togetherness. Non seulement elle est belle et charmante, mais elle est aussi talentueuse…
Je vais faire un jam de jazz, et ensuite on joue quelques minutes pour un ventriloque. Un peu bizarre comme vie, mais je ne l’échangerais pas pour rien au monde pour l’instant. Sauf peut-être pour une semaine sur une plage au viet-nam avec ma blonde…