2007/04/21

Nagasaki



L’histoire de port manning fait que des fois, il faut accepter le fait que tu vas manquer quelque chose d’intéressant, mais bien franchement, je suis assez chanceux de ce coté-là. Le matin de Nagasaki, Becky et moi sommes en port manning, et une heure plus tard, nous avons tous les deux un remplaçant, et on se lance dans une aventure impromptue dans la ville de Nagasaki.
A part la bombe atomique, qui fait que la ville est très connue, malheureusement, peut-être, il se trouve que Nagasaki est une bien jolie vile portuaire, avec beaucoup de culture et de choses à faire. Le premier stop est un jardin de style Victorien, le Glover Park qui est un témoignage de l’importance des Anglais pour ce qui est de l’industrialisation du Japon moderne. Le jardin est très bien organisé, avec des passerelles automatiques qui montent et descendent les gens, et c’est ici que le compositeur Puccini a trouvé l’inspiration pour son opéra Mme. Butterfly, une partie de l’exposition de la maison principale était consacrée aux costumes et à la vedette qui était une soprano d’origine Japonaise.
Nous prenons la décision de nous lancer vers le monument dédié aux victimes de la bombe, situé à une quinzaine de km., nous prenons le tramway, et je communique difficilement avec une vieille japonaise pour savoir où transférer, et le tout se passe en 25 minutes avant que nous arrivons au site. Dans un dépanneur où nous sommes allés chercher de quoi à boire, je m’aventure à manger un genre de hamburger japonais, qui finit par être un genre de côte levée sucrée dans une pâte qui ressemble étrangement, en goût et en consistance, à une crêpe. Pas méchant, vraiment, mais un peu weird.
On monte les marches et on avance dans le parc de la paix, bordant chaque coté du passage s’élèvent des statues qui sont visiblement des dons des nations du monde après la tragédie qui mettra un fin à la deuxième guerre mondiale. Au centre du parc, un énorme colosse se dresse, invitant le monde à vivre en paix. Becky fait de même.
On rencontre des gens du bateau en sortant, et ils nous suggèrent fortement de se rendre au musée qui commémore la bombe atomique, et nous y allons. Les expositions à l’intérieur nous informent, nous choquent, nous attristent et nous rappelle la folie qu’est la guerre et l’horreur qu’est la bombe atomique. Sur un rayon de 10 ou 15 kilomètres, c’est la dévastation TOTALE, et la perte humaine est presque incompréhensible.
Nous sortons, le cœur un peu lourd, et, accompagné du danseur Alex, nous allons prendre un taxi pour se rendre prêt du bateau et manger un morceau.
Un bol de nouille, une bonne petite soupe miso et une autre petit hamburger japonais, nous sommes rassasiés et il est grand temps de se rendre au bateau.


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