2007/12/25

Les vacances aux Barbades...











Je me retrouve donc à passer mon premier Noël sur terre en sept ans. Pas de neige, mais je ne peux pas me plaindre, je suis avec la femme que j'aime à me faire dorer la couenne sur une des îles les plus sympathique de caraïbes, une de celle que l'ayant visité déjà auparavant j'avais hâte de revoir, les aventures passées en vélo, surtout m'avait laissé de beaux souvenirs.
Les vols se passent bien, bien que l'attente entre le débarquement du bateau et le premier vol était au-dessus de 15 heures, tout s'est bien passé. 24 heures plus tard on se retrouve aux Barbades, où après quelques tâches(location d'auto, hotel, et tout et tout...) on se retrouve finalement avec la famille à Becky. Les voicis dans un café à Bridgetown.










L'endroit où nous restons est une série d'apartements sur Sion Hill qui servent à loger des consultants qui viennent pour des projets de constructions de la compagnie au père à Becky.
Ils sont chanceux, les consultants, et nous aussi...



Becky et moi sommes allés explorer la route qui continue plus haut, et avons trouvés des pony. Un riche propriétaire a decidé de transformer son terrain en campagne anglaise. C'est un très bel endroit, et nous y retournerons prendre plus de photos. Parlant de photos, j'ai fait l'achat d'une belle machine, donc mes photos devraient éventuellement êtres très belles quand j'aurai appris comment la faire fonctionner.



Pas pire le coucher de soleil, non?
Finalement....
JOYEUX NOËL!!!!!

2007/07/07

Petite marche en Norvège...







Cette croisière nous a permis de visiter plus en profondeur le pays le plus riche au monde, la norvège. J'ai compris rapidement pourquoi ce pays est si riche: ils volent tous ce que les touristes ont à dépenser avec la cruauté des vikings. Incroyable. Une bière coûte au moins 10$, et ça n'arrête pas. Tout est extrèmement cher.




Le premier arrêt est dans un petit village nommé Geiranger, au fond d'un merveilleux fjord. Toute la croisière se concentrait sur ce merveilleux mot de la langue Norse, le fjord. Faque si t'es pas fort sur les fjord, oublie-ça.








Je me suis aventuré sans ma chère compagne ce jour-là, croyant qu'elle serait prise à répéter le show du soir pour une partie de l'après-midi, j'en ai donc profiter pour aller profiter de l'ascension vertigineuse offerte par le paysage, prendre de l'air et faire un peu d'exercise. J'ai pris le temps de me procurer une carte et un peu d'information, et je suis parti au pas de course pour faire une hike de trois heures en moins de deux...














Le premier segment de la marche me prends une grosse demi-heure, j'ai toujours un malin plaisir quand j'aperçois les gens qui se rendent au même point que moi mais en automobile. Westeras est une joli ferme en montagne, style norvégien, avec des moutons et un lama...


Voyez les moutons qui gardent la clôture. Féroce.


En passant la clôture, j'ai vu un gros mouton. Je l'ai dis à la petite famille que je dépassais, ils étaient d'accord.
Voici la vue du bateau du haut du fjord.
J'ai tenté de prendre des belles photos de moi sur un banc, mais le banc a bougé et mon caméra est tombé. Voyez le résultat...
C'était ma dernière photo de la journée. C'est dommage, les chutes étaient très belles. Il va falloir que je fasse réparer mon appareil photo.
Allez. à la prochaine

2007/06/25

Merveilles et autres









À la demande générale, je me rends compte que mes lecteurs sont décus un peu de ma participation à l'effort blogual entamé auparavant, et j'ai donc décidé de compenser un peu en mettant quelques photos et quelques anecdotes du périple...




Pour ce qui est des merveilles du monde, j'ai été bien servi cette fois-ci. La muraille de chine, les pyramides, la pagode au Myanmar, des bouddhas de toutes les grosseurs et les couleurs, Rome et le Vatican, enfin, toutes les choses à voir, j'en ai eu un petit aperçu. Je suis sûr qu'il en reste à faire, mais je me promet que la prochaine fois que j'ai la chance, je tenterai de rester dans ces endroits pour plus que douze heures, et d'explorer un seul endroit de fond en comble pour quelques semaines.




Donc, les merveilles, nous disions...






La pagode à Yangong, c'est énorme, c'est doré, et c'est entouré de plus de Bouddha que je croyais possible de convenablement inclure dans un endroit de dévotion. En chine, au Japon, ils se contentent d'en avoir qu'un seul, énorme, oui, mais unique, c'est assez. Au Myanmar, il y en a de toutes les formes, les couleurs. Et le tout dans un endroit qui encourage le partage de verrues plantaires. Quand même, faut pas juger, ça fait deux milles ans qu'il font le tour de leur grosse cloche dorée....






















En Inde, on fait son lavage en plein-air, dans une grosse piscine publique. C'est très spécial, mais je suis sûr qu'il doit te manquer quelques bas après avoir envoyé ton linge sale au lavage...ah, oui... Ils sont pas forts sur les bas, les indiens...




























À Dubaï, j'ai pu voir deux merveilles construites par l'homme dans les dix dernières années, pour faire changement...


L'hotel El-Arab, un des meilleurs au monde, qui a la forme d'une énorme voile...






















Et puis j'ai pu faire du ski sur la plus grande piste intérieure au monde... C'est pratique, parce que c'est dans le plus grand centre d'achat au monde, faque pendant que nos blondes se tapaient un trip de magasinage (bien mérité, on s'entend), mon drummer et moi pratiquions nos back-scratch et nos rails sur de la belle neige synthétique. Un bon système, quoi.











Assez bizarrement

Bon, l'égypte et les pyramides, finalement, ça couronne un peu le périple, est bien qu'Astérix chez Cléopatre m'avais bien préparé, il y a quelques mythes qui doivent être adressés...

1- Ce nez, ce nez! En fait, Cléopatre était pas très grande, pas très féminine, et pas très belle. Elle avant la manie de s'attacher aux Romains qui se sentaient très viriles quand la petite Cléopatre (qui avait l'air d'un garçon) leur demandait de la protéger...Tant pis, Astérix...

2- Il y a effectivement une quantité abominable de vendeurs de souvenirs, et oui, ils vendent des petits sphinxs, mais ils ont toujours leurs nez, eux.

3- C'est énorme, une pyramide, et c'est tout près de la ville, un angle que l'on ne voit pas souvent.

C'est tout pour l'instant.

Next stop, l'Europe!

Petite mise à jour...

Comme mon ami Simon le trombonist dit, on est au moyen-orient, mais c’est encore en orient, sauf que c’est pus du riz et des yeux bridés, faque c’est pas vraiment l’orient. C’est le genre de chose que Simon dit qui fait du sens mais pas tout à fait. Ça définit bien Simon, un génie du trombone, qui fait de la courte-pointe à la longueur de la journée.

Ça fait un bout que je me suis donné la peine d’écrire deux mots, la raison étant que ma blonde faisait un si bon travail que je ne voyais pas l’utilité de répéter les mêmes photos et conter les mêmes histoires. Bon. C’est une bonne excuse, et j’y tiens.

Donc. Finit avec l’Asie, j’ai mis les pieds sur le continent Africain, ce qui fait, qu’officiellement, j’ai mis pied sur TOUS les continents de la planète à ce jour (peut-être y aura-t-il un cataclysme séismique qui en créera d’autres dans le futur, mais pour l’instant, c’est pas mal ça.) J’espère qu’avant la fin de mes jours il y aura quelque croisière interplanétaire qui aura besoin d’un bassiste pour le showband.

Oh, et en passant, j’ai aussi officiellement parcouru le globe terrestre entier dans toute sa latitude, un tour complet, étourdissant et abstrait, qui aura duré 7 ans en tout, mais officiellement, J’AI FAIS LE TOUR DU MONDE. (Fanfare, applaudissements…)
Bon, je le sais, écrit comme ça, c’est pas si excitant que ça, mais ça en fait des milles nautiques…et le tout dans la dernière année, en fait, quand j’y pense. Les six autres années, c’était des préparatifs. Pour ce qui est de faire le tour dans l’autre sens, il va falloir que ça attende, mais je suis sûr que ça va inclure un traîneau et des chiens…

Récapitulons. Il y a un an, je mets les pieds dans la Méditerranée, je rencontre la fille merveilleuse qui éventuellement deviendra ma blonde, et je visite tous ces merveilleux pays qui forme la partie chaude, épicée et culturelle de l’Europe, magnifiques découvertes et tout et tout…Un point de repaire, c’est Sorrento, en Italie, près de Naples et de Pompéi… À la fin de la saison, je traverse l’Atlantique pour la troisième fois, me rendant à New York, et passant du temps entre New York et Montréal pour la première fois.
Je prends des vacances très courtes et je reviens au bateau, petit trip panaméen comme on peut dire, question de perdre du temps mais de prendre des couleurs, et ensuite je reviens à la maison, un petit mois à jouer dans la neige, et ensuite je retourne sur les bateau, pour embarquer dans le périple trans-asiatique qui marquera la complétion de mon odyssée circum-planétaire.

La traversée a été longue mais pas trop pénible, même si je revenais frais de mes vacances 21 jours en mer avec seulement qu’un arrêt, c’est dur sur le moral à tout le monde, mais on s’en sort bien. Je rencontre un gars de qui j’avais entendu parlé depuis des années, un batteur australien nommé Hamish, bon gros bonhomme solide qui est toujours de bonne humeur, un charme à travailler avec. Incidemment, je l’ai revu il y a quelques semaines à Monaco, son nouveau bateau était dans le port en même temps que nous. C’est une bonne anecdote, je vais la conter bien vite. Becky et moi avions passé une merveilleuse journée à Nice et dans la ville médiévale d’Èze, nous étions sur notre retour, je croyais avoir en masse de temps pour retourner au bateau à l’heure pour ma soirées de musique de danse, et Becky n’avais pas à être nulle part avant 9 heures du soir car elle avait booké des billets pour aller voir un show de Flamenco. Sur le chemin, tout prêt du port, on trouve ce qui est généralement considéré comme le « Crew Hang-out », ce qui veut dire que les gens qui travaille sur les navires de croisières s’y retrouve tous à un moment ou un autre de la journée. Je m’assoit à la même table que Hamish et John, un gars qui travaillait aussi sur Celebrity et que je connais, sound and light director sur le symphony et le cruise director Scott---mes patrons, en fait. Il est 20h00. Je commande un bière, et une seconde ensuite, croyant avoir tout le temps du monde pour me rendre. JE quitte à 20h45, et Becky se sauve pour aller voir son spectacle et j’embarque dans le tender. 21h00 pile, je suis dans ma cabine, croyant avoir le temps en masse de prendre une douche (Je la voulais, ma douche, je m’étais renversé une tonne de parfum dessus au courant de la journée et je n’étais plus capable de me sentir. ), mais avant de me préparer, je jette un coup d’œil à l’horaire… Shit. C’était pas 21h30 comme je croyais, mais 20h30… et tout ce temps j’étais assis avec mes patrons en train de boire de la bière… Inutile de dire que je n’ai pas pris de douche et que je me suis garroché dans mon tux pour aller jouer au plus crisse…
Le VP de l’entertainement de la compagnie était à bord, et a clairement remarqué que je n’était pas là…un peu plus tard, on s’en ai parlé et il m’a dit de ne pas m’inquiéter, que ça arrive à tout le monde de manquer des sets… Voyez-vous, il a déjà été dans le showband lui aussi, il y a des lunes…entre musiciens, on peut se comprendre…

Donc, je disais…
Le périple asiatique s’avéra fort mémorable, une panoplie de cultures à découvrir, et j’ai pu partager toutes ces belles choses avec une charmante demoiselle, ce qui m’offrit une autre motivation et une autre perspective de celle que jusqu’à date j’avais eu l’expérience. J’en suis bien content, et elle aussi… Pour la preuve lisez son blog…
Moments mémorables… Après Bangkok, nous sommes arrêtés à Singapour, qui en sois-même n,avais rien de spécial en soi-même, sauf le marché 24 heures qui avait à peu près tout ce qu’un humain peut vouloir se procurer en magasin. Sérieux. Becky en a fait un cas, mais j’étais tout aussi impressionné. Touts les produits de toutes les marques de tous les pays de tous les formats. « All the crap you could ever imagine buying in a supermarket”… C’était ma description, au moment même. Nous sommes restés au même hôtel que la troupe du Phantome de l’Opéra, dont Becky a fait partie il y a quelques années, et j’ai pu rencontrer ses amis, ce qui fut une bonne expérience. À part de ça, ben, c’est très occidental, Singapour, et pas si excitant que ça.
Phucket, en Thailande, était plus prometteur que la débauche de la place qu’on venait de visiter l’autre bord de la péninsule, et nous a donné le goût d’y revenir. La plage, bien que ravagée par le tsumani, bon, on s’entend, ils ont ramassé un peu, depuis le temps, s’étendait dans un énorme demi-cercle, et à part quelques commerces et restaurants à un bout de la baie, c’était très tranquille. Un petit massage de pied pour ma belle et une job de mains et de bras pour moi (!), ce qui me fit douter des intentions de ma masseuse un peu, je l’avais à l’œil, pour ne pas avoir de confusion, et sur le retour je nous avais commander de la bouffe du restaurant d’en face. Pour la bouffe, la thaïlande, c’était dûr à battre, mais je me répète. J’y retournerai un jour, mais pour ce qui est des mises en garde contre la Thaïlande, c’est de la foutaise à mon avis. Il y a beaucoup plus dangereux que Bangkok…

2007/05/02

BangKOK!!!!

Le téléphone sonne, et Becky répond.
C’est Roque, elle me passe le téléphone. Il est 7h45, quand tu t’es couché à 4h00, c’est trop tôt.
« Allo…
« Hola, c’est Roque, c’est pour te dire que l’on a un drill à 9h45…
-Ah oui?
- Oui, est je ne peux pas rentrer sur Skype, mais c’est pas ça l’important, c’est que je ne sais pas c’est où le Seahorse pour le drill…
-Ok, Roque. Merci.

Je me recouche, question de reprendre mes esprits, et je commence à me poser des questions. Premièrement, pourquoi Roque m’appelle-t-il si tôt? La réponse est que Roque a 70 ans, à 4h00 du matin il est debout, et il s’ennuyait. Comme il ne pouvait pas appeler sa famille en utilisant Skype sur mon ordinateur, il a probablement patienté un peu, et puis il s’est tanné puis m’a appellé.
Je me recouche un peu, mais une fois bien réveillé, je ne me rendors pas, et je me relève pour aller manger un peu, et peut-être pour vérifier cette histoire de training, parce que je suis sûr d’avoir vérifier le panneau où ces choses sont affichées, et Roque s’invente des histoires parfois.
Je me rends au panneau, et ce que je vois confirme mes doutes. Voyez-vous, un marin qui travaille sur le deck, pour larguer les amarres, s’appelle Eric Roque. Sans blagues, c’est un phillipin, bon bonhomme, tout ça, mais à ce point je suis d’une part content de ne pas avoir à faire le drill, d’une autre part je suis prêt à donner de la marde à Roque, parce que c’est la deuxième fois que ça arrive.
Je mange un peu, et je rentre dans ma cabine. Roque dort, le mautadit, et je suis réveillé quand normalement, je devrais être en train de dormir.
« Roque, tu as manqué le drill! »
« Quoi? Hein? » Je me sens mal un peu. Je lui explique que c’est pas vrai, qu’on a pas de drill, et pourquoi. Lui, il rit, et ne se sent pas mal pour deux cennes de m’avoir réveillé pour rien. L’avantage d’avoir 70 ans, j’imagine. Il n’y a pas grand’chose qui le dérange, le vieux crisse.
Je retourne me coucher quelques minutes, et je me prépare à partir. Nous sommes supposés rencontrer les gens qui sont intéressés de se rendre à Bangkok à 9h30.
On se retrouve tous, incluant Becky et moi, dans le Officer Mess, et on sort dans le port. Nous sommes une quinzaine, une des filles qui danse avec Becky, Rachel de son petit nom, s’arrange avec le gars des taxis, et ça nous coûtera 23$ chaque pour l’aller retour.
C’est un bon deux heures de routes, on s’achète des liquides et des cochonneries pour grignoter, et on décolle.
La Thaïlande me surprend un peu par ses routes, c’est quand même très moderne, surtout comparé à la Chine et au Viêt-nam. La route se fait sans grand événements, on bavasse, on dort un peu, ça passe vite en bonne compagnie.
Lorsqu’on arrive à Bangkok, on est en pleine forme. Le taxi nous débarque tout prêt du palais royal, où nous commencerons notre journée de tourisme. Il fait à peu prêt 30° Celsius, gros soleil, et on part donc pour visiter une des merveilles boudhiste de l’orient. Becky et moi nous équipons de guide audio, et nous nous lançons à la découverte du Temple du Bouddha d’Émeraude…
D’immenses démons gardent l’entrée, figures mythologiques du Bouddhisme Thaïlandais, ils regardent vers l’intérieur pour s’assurer de la sauvegarde du Bouddha. À l’intérieur de la muraille qui entoure l’enceinte, le passage couvert est peint d’une manière incroyable, illustrant les légendes entourant le début du règne du premier Roi de Thaïlande, qui, aidé de ses amis les singes, défendit son royaume d’une armée de démons. Les détails étaient incroyables, d’autant plus que l’original avait plusieurs siècles et que des artisans l’on maintenu durant toutes ces années.
D’immenses sanctuaires dorés se dressent, chacun ayant son histoire….Ça serait long à décrire, quelques photos feront la job…
Lorsque nous entrons dans le temple du bouddha d’émeraude, suivant un cortège de jeunes moines bouddhistes accompagnés des moines supérieurs. En Thaïlande, il y a un service monastique obligatoire pour les jeunes, j’assume que c’est en parti pour s’assurer qu’il n’y a pas une réincarnation de moines importants ou de Bouddha, et aussi, cela assure une certaine quantité de moines dans les monastères. La Thaïlande est très spirituelle, et a un énorme respect pour la tradition et son roi.
Les jeunes moines entrent tous de façon disciplinée, et s’agenouillent devant nous, directement devant le grand arrangement qui est dominé par une statue du bouddha en émeraude d’environ 2 pieds de haut. Une fois tous en rangs, les moines supérieurs commencent un chant de prière, une sorte de mantra, j’imagine, et toute la congrégation s’y joint, au grand émerveillement de Becky et moi. Ce fut une expérience qui nous empli de révérence et de paix, et m’a fait comprendre une des natures du bouddhisme, celle de l’humilité et de la joie de vivre. J’aurais aimé savoir ce que les paroles du chant voulaient dire, mais le son par soi-même m’a empli de joie. Nous sortons, main dans la main et le sourire aux lèvre, et nous finissons d’écouter les derniers éléments de notre guide audio avant de se diriger vers le palais royal.
Le roi de la Thaïlande vit bien, c’est le moins que l’on puisse dire, et les quelques bâtiments qui sont dans le complexe sont très beaux, nous ne passons pas beaucoup de temps à cet endroit, ça fait presque deux heures que nous y sommes et nous voulons voir autre choses. Une petit détail intéressant est l’embarcadère que le roi utilise pour monter dans son palanquin ou son éléphant.
On s’est rafraîchit dans un café, la chaleur accablante nous ayant fatigué un petit peu, pour ensuite sortir de l’enclave royal et s’aventurer dans les rues de Bangkok.
Nous rencontrons un homme qui dit qu’il est professeur, qu’il ne veut pas de notre argent et que le prochain Bouddha sur la liste, celui qui est immense et couché, n’ouvre qu’à 5 heures PM. Il nous offre ensuite d’aller voir un autre Bouddha, et tente de nous embarquer dans un touk-touk, une sorte de chariot à passager ouvert bâti sur un frame de motocyclette. On n’accroche pas à l’hameçon, et on commence à marcher vers ce qui est identifié sur la carte comme étant le marché des amulettes. Il est environ 2 heures et la faim nous tenaille un petit peu, le marché s’étale devant et autour de nous avec toute la merveilleuse bouffe thaïlandaise qui existe, mais dans son état pur, dans un marché extérieur. Toutes sortes de fruits exotiques, dumplings, saucisses, fritures, légumes bizzares, Tom yung soup, Pad thaï, tout à porté de la main et très, très peu dispendieux. Une dame nous approche, nous offrant un tour en bateau des canaux de la ville. On accroche à cet hameçon, se disant que l’on pourrait toujours refuser si c’est trop cher, et elle nous amène par un chemin alternatif vers le dock où les bateaux accostent. Elle veux 60$, mais on rit d’elle. On contre-offre 20$, et elle prétend ne pas savoit le taux d’échange, nous contre-offrant un peu moins à chaque fois. On tient ferme, on se met même à marcher en disant que ça ne nous intéresse même pas. « How much you pay? » qu’elle nous dit, on répond, « 20$ », et elle dit « No money!!! A little more, please!!! »
À 22$, on tient toujours notre bout du bâton, elle accepte finalement notre offre, et nous amène au bateau. C’est plate à dire, mais je crois que l’on aurait pu l’avoir pour encore moins. Mais peu importe, l’heure que nous avons passé à naviguer dans les canaux de Bangkok, avec ses enfants qui se baignent, les maisons sur pilotis et les marché flottants, et des temples, des bouddhas, et tant d’autres merveilles, fut une expérience inoubliable. Avoir eu plus de temps, et plus de bières, on aurait fait une autre heure…
A notre retour au quai, et au marché, on a faim. On se bourre de choses innommables, mais délectables, des mets que l’on retrouve finalement dans des restaurants thaï un peu partout, mais c’est spécial d’y goûter sur le terrain.
On fais du lèche-trottoir, car les amulettes sont sortie, et même si un faux-guide touristique nous avait dit que le marché que Becky voulait visiter, un repaire de Back-Packer, on se lance dans un touk-touk, négociant le prix durement, pour s’y rendre.
Finalement, c’est ouvert. On y boit une grosse bière, achète un t-shirt effronté, et on observe la culture occidentale en vacance. Il y avait tout pour le hippy en vacance, chapeaux, pantalons d’armé réusiné, sandales, sacoches en cuir, peu importe… On a rendez-vous avec le Bouddha couché à 17h00, on quitte donc, donnant la vie dure à un autre pauvre touk-touk, qui pour se venger nous dépose du coté opposé de l’entré.
Le bouddha couché est immense. On fait le tour, prenant des photos discrètement, car dans les temples c’est pas poli, voir même interdit, pour le Bouddha couché, il est supposé avoir presque atteint le nirvana, on avait le droit.
Il nous reste 10 minutes pour se rendre au taxi qui nous ramènera, on saute donc dans un autre touk-touk, à ce point nous avions le contrôle des touk-touks et n’en avions plus peur. La bière aidait aussi un peu pour la bravoure, j’imagine.

Le chemin du retour fut plus long, le trafic étant une plaie mondiale. Nous sommes arrivés un peu en retard, ce qui occasionna des petites turbulences chez les autorités, mais rien de grave. Becky et moi étions supposé être en IPM, mais nous nous en sommes sorti habilement, et pas longtemps après nous embraquions dans un autre taxi avec d’autres gens du bateau, pour se rendre à Pataya, endroit renommé pour ses bars qui accueille un certain type de clientèle masculine.
Il y a un boardwalk et une plage, et la plupart des gens irons voir éventuellement ce qui est appelé un « ping-pong show » Je n’entrerai pas dans les détails, mais ce sont des dames qui ont certains talents avec des balles de ping-pong et d’autres objets insolites.
Je choisi de ne pas emmener ma copine là, ça ne m’intéresse pas de toute façon, et nous prenons une longue marche sur la plage en sirotant des boissons achetés dans un dépanneur. Après avoir marché le long de la strip, on choisi de manger au 28ième étage d’un hôtel, bien tranquille et surplombant la vile au complet. Le monde pouvait bien faire ce qu’ils voulaient en bas, nous, on était au-dessus de tout ça…
La bouffe, en plus d’être plus que raisonnable, était excellente, bien qu’elle était extrêmement épicée. Après le repas, on admire la vue un peu plus sur une terrasse déserte, et on prend un petit cocktail dans un restaurant-bar appelé the Green tree.
ON se trouve un taxi pour nous ramener au port, et le trajet, dans le derrière d’un pick-up amménagé pour accueillir une dizaine de passagers en plein-air, termine merveilleusement bien une journée merveilleuse…




2007/04/26

Good morning Viet-nam!


On se réveille tôt, trop tôt, le boucan des propulseurs latéraux brisant le merveilleux sommeil qui nous enveloppait, et en plus, comme on doit faire un boat drill, on ne peut même pas faire de quoi de notre journée. Pour faire de mal en pis je suis en IPM. Pour une raison incompréhensible, Becky a un mal de bloc digne d’une énorme beuverie, mais elle n’a bu que 2 verres de vin, donc, on ne comprend rien. Gracieusement, elle m’offre de prendre sa carte afin que je puisse sortir, elle n’a pas la force d’aller explorer. Je ne me sens pas trop hot non plus, pour une raison quelconque, je prends donc mon temps avant de sortir, et lorsque je prends la navette vers 1h30, je suis seul avec quelques autres crew et trois passagers. La navette se rend à un resort, un hôtel, en fait, avec les aménités habituelles, piscine, bar, plage massage. Le trajet pour se rendre est très beau et intéressant, nous sommes en pleine campagne, des rizières parsèment chaque coté du chemin, des paysans se battent avec la moisson, se cachant du soleil avec leurs chapeaux de paille coniques. Rendu au resort, je tombe sur des connaissances du bateau, Garo, le gars de son que je connais depuis quelques années, bon bonhomme, de Toronto, Max, le danseur russe, Brandy, la fille qui fait les lumières pour les shows, et David, un des chanteurs du band d’Accapella. Comme j’étais seul, je ne savais pas trop trop où aller, je me suis donc joint à ce groupe, car ils avaient un plan et ils sont somme toute un groupe plaisant à trainer avec. En plus, leur plan consistait à aller voir des choses qui m’intéressaient, nommément une plage qui s’appelle China beach, et les Marble Mountains, cinq montagnes qui entourent la ville de Da Nang…mais je ne me rendrai pas, finalement.
La première chose sur l’agenda, un problème, souvent, ou au moins un challenge, c’est la négociation pour un taxi. Ils disent tous « oui, oui », mais c’est clair qu’ils vont vouloir plus d’argent à la fin du parcours. Une armée de fiers propriétaires de mobylettes nous assaillent et nous entourent, nous offrant toutes sortes de deals sur les destinations, et après de féroces négociations, nous nous entendons avec un chauffeur de taxi, pour qu’ils nous amène à un restaurant local pour manger des fruits de mer. Le gars nous amène dans un petit restaurant, pas même charmant, et les négociations recommencent. Pour un kilo de crevettes, ils veulent une trentaine de dollars, en plus ils n’ont pas de menus, Max s’arme de patience et s’obstine avec la cuisinière. La bière est cheap, 8000 dongs, et c’est 16 000 dong au dollar. Pendant que les négociations se prolongent, je vais me promener un peu l’autre coté de la rue, où il y a un hôtel en construction, qui a un restaurant au premier étage, avec menus, celui-là, et pour une assiette de crevettes, c’est environ 25 000 dongs… Je vais chercher mes amis, et on bouge. Finalement, on veut seulement manger une bouchée, pas négocier un traité de libre-échange.






















Tout le monde est bien content, comme vous pouvez voir sur les photos. Je me suis promené un peu partout, et j’ai bien ris quand j’ai vu la bouffe des chiens; c’était des restants de la bouffe des humains, mais c’est quand même drôle voir un chien manger du riz frit au crevettes!















Le gérant m’a fait visiter son hôtel, c’était bien comme endroit, selon les standards viêt-namiens, du moins, et la vue du cinquième étage était imprenable. Surtout à 15 $ la nuit…
Selon le temps qu’il nous reste, on détermine que l’on ne peut pas se rendre à Da nang, ce qui me déçoit un peu, mais c’est le problème quand on est dans un groupe, on doit suivre la majorité, et on se retrouve dans un resort, tout le monde sauf moi vont se faire faire un massage, je n’y allait pas quand j’était célibataire, je ne commencerai pas maintenant que je sort avec une fille qu j’adore, j’en ai donc profité pour prendre une longue marche sur la plage, qui est une des plus longue que j’ai vu à date. Je me baigne un peu, je joue au soccer avec des petits jeunes, et je fais un peu de yoga. Après une heure, presque exactement, je rejoins les amis, et on revient en groupe sur la plage, où un vieux pêcheur vient nous quêter quelques dollars pour qu’on le prenne en photo.
On fait notre boutte, et comme de fait on avait mal négocier avec le chauffeur de taxi et il veut plus d’argent, mais le voyage de retour s’est avéré être très plaisant, les familles s’assoient toutes sur le sol de leur maison pour manger, le soleil disparaît au-delà des montagnes, et deux hommes ont une altercation durant laquelle ils se lancent des bâtons (!).
Rendu au port, le taxi ne peut pas nous amener directement au bateau, les gardes ne le laissent pas passer, et nous devons marcher presque un kilomètre pour se rendre. Heureusement, un travailleur en mobylette me ramasse pour me donner un lift, et au marché qui est à la sortie du bateau, je ramasse des petites choses, et quelques petites choses un peu plus grosses.
À mon retour j’ai une belle surprise de ma blonde, elle s’est affairée à utiliser ses pinceaux de calligraphie chinoise, elle m’a fait un beau parchemin qui dit musicien, artiste, écrivain, et togetherness. Non seulement elle est belle et charmante, mais elle est aussi talentueuse…
Je vais faire un jam de jazz, et ensuite on joue quelques minutes pour un ventriloque. Un peu bizarre comme vie, mais je ne l’échangerais pas pour rien au monde pour l’instant. Sauf peut-être pour une semaine sur une plage au viet-nam avec ma blonde…



2007/04/21

Nagasaki



L’histoire de port manning fait que des fois, il faut accepter le fait que tu vas manquer quelque chose d’intéressant, mais bien franchement, je suis assez chanceux de ce coté-là. Le matin de Nagasaki, Becky et moi sommes en port manning, et une heure plus tard, nous avons tous les deux un remplaçant, et on se lance dans une aventure impromptue dans la ville de Nagasaki.
A part la bombe atomique, qui fait que la ville est très connue, malheureusement, peut-être, il se trouve que Nagasaki est une bien jolie vile portuaire, avec beaucoup de culture et de choses à faire. Le premier stop est un jardin de style Victorien, le Glover Park qui est un témoignage de l’importance des Anglais pour ce qui est de l’industrialisation du Japon moderne. Le jardin est très bien organisé, avec des passerelles automatiques qui montent et descendent les gens, et c’est ici que le compositeur Puccini a trouvé l’inspiration pour son opéra Mme. Butterfly, une partie de l’exposition de la maison principale était consacrée aux costumes et à la vedette qui était une soprano d’origine Japonaise.
Nous prenons la décision de nous lancer vers le monument dédié aux victimes de la bombe, situé à une quinzaine de km., nous prenons le tramway, et je communique difficilement avec une vieille japonaise pour savoir où transférer, et le tout se passe en 25 minutes avant que nous arrivons au site. Dans un dépanneur où nous sommes allés chercher de quoi à boire, je m’aventure à manger un genre de hamburger japonais, qui finit par être un genre de côte levée sucrée dans une pâte qui ressemble étrangement, en goût et en consistance, à une crêpe. Pas méchant, vraiment, mais un peu weird.
On monte les marches et on avance dans le parc de la paix, bordant chaque coté du passage s’élèvent des statues qui sont visiblement des dons des nations du monde après la tragédie qui mettra un fin à la deuxième guerre mondiale. Au centre du parc, un énorme colosse se dresse, invitant le monde à vivre en paix. Becky fait de même.
On rencontre des gens du bateau en sortant, et ils nous suggèrent fortement de se rendre au musée qui commémore la bombe atomique, et nous y allons. Les expositions à l’intérieur nous informent, nous choquent, nous attristent et nous rappelle la folie qu’est la guerre et l’horreur qu’est la bombe atomique. Sur un rayon de 10 ou 15 kilomètres, c’est la dévastation TOTALE, et la perte humaine est presque incompréhensible.
Nous sortons, le cœur un peu lourd, et, accompagné du danseur Alex, nous allons prendre un taxi pour se rendre prêt du bateau et manger un morceau.
Un bol de nouille, une bonne petite soupe miso et une autre petit hamburger japonais, nous sommes rassasiés et il est grand temps de se rendre au bateau.


Shanghaï, prise 2

Un deuxième petit week-end à Shanghai se présente, les parents à Becky sont toujours là, ainsi que sa sœur, évidemment, qui vit dans cette superbe ville, nous avions dit. Le bateau arrive à midi, vers une heure nous réussissons à sortit et nous nous dirigeons vers l’hôtel pour rejoindre Jo la sœur de Becky afin qu’elles nous amène vers un marché de textiles, la raison étant que Paul l’ami à Becky désire se procurer du tissus pour décorer la salle où il a organisé son party d’anniversaire.
Une fois sur le site, on se promène, on magasine, et on s’amuse… Paul trouve son matériel, et on se dirige vers un autre marché, où je trouve ce que je voulais, un manteau Arc’téryx, et aussi un suit de ski pour la famille. Je fais des bon deal, et on part…
Nous nous dirigeons ensuite dans le centre de la ville dans ce qui s’appelle le People’s square pour prendre une bouchée et un verre dans un petit lounge qui s’appelle Barbarossa. Le temps d’une petite bière et d’un sandwich méditerranéen, et il faut partir, Paul doit rencontrer le groupe qui va voir le Cirque Era, dont la musique a incidemment été composée par Michel Cusson…et moi, ben, faut que je travailles, le sextet qui fait la musique de danse a une journée de congé bien méritée, et on fait notre part en jouant essentiellement de 6pm à minuit.
Les sets se passent sans incidents majeurs, on réussit même à se faire du fun, et à 23h30, on arrête, faute de spectateurs, et on prend un verre pour célébrer l’anniversaire de Roque, qui a 70 ans.
Je me sauve ensuite pour aller rencontrer Becky et sa sœur, qui me rejoignent dans un quartier huppé de la ville appelé Xingtandi. Je me rends c’est pas trop long, et les filles sont là quand j’arrive, on va prendre un verre dans un bar Allemand, de grosses bières savoureuses nous attendent, et aussi beaucoup de gens du bateau. On boit un peu, danse un peu, et on décolle pour aller se coucher il n’est pas trop tard…


Le lendemain matin on se lève et on va se baigner, pour ensuite rejoindre les parents à Becky et déjeuner. Le plan est de se rendre au musée d’architecture de Shanghai, et on est supposé décoller à 10h00.
Une des raisons que Shanghai se développe si rapidement est que les autorités de la ville ont formulé un plan de développement urbain, et c’est pourquoi on put voir un nombre très impressionnant de grues. C’est impressionnant de voir la maquette, et c’est la pièce centrale du musée d’architecture. On a aussi pu voir des belles photos historiques de Shanghaï.
La journée s’est complétée par une belle marche jusqu’à un centre d’achat où Becky voulait acheter un beau cadeau pour son ami Paul, et moi, bien, je devais aller pratiquer pour le show de la soirée, M. Michel Bell, un gros noir avec une grosse voix.
Ça s’est passé très vite, le show étant le même que la semaine précédente, et on est sortie de là le temps de le dire. Le band au complet s’est retrouvé dans la navette, et j’ai dirigé les amis dans la direction des marchés qu’ils cherchaient, car j’avais une bonne idée d’où les choses étaient. Moi, ben, j’avais une date avec ma blonde à l’hôtel. J’ai essayé de trouver des fleurs, sans succès, car j’aime bien offrir des fleurs à ma blonde sans grande raison.
Toute la famille s’étaient booké une heure au Spa, je les attendais donc à 1800 à la sortie, j’en ai profité pour écrire une lettre pour les parents pour les remercier, une autre chose que j’aime bien faire. Ils sont tous sortis à l’heure, et ma blonde, toujours aussi ravissante, et moi nous dirigeons club du 44ième pour prendre une bouchée et un verre. On bavasse une peu, et éventuellement je dis salut et au revoir à la famille, ensuite, Becky et moi sortons dans la rue pour acheter une bonne bouteille de whisky, car il vient d’avoir 70 ans…. Je me sauve, j’ai des shows à faire, et Becky reste pour aller souper avec les parents et sa sœur.
La soirée se déroule bien, point de vue shows, même si l’auditoire n’y est pas, et après on a un bon petit party avec Roque et les amis. Un autre beau week-end avec ma blonde et sa famille.


2007/04/19

Dalian en un jour...


C’est intéressant quand tu finis par te rendre à un endroit duquel tu as entendu parlé depuis longtemps, et c’est le cas de Dalian. Les acrobates de mon premier bateau, le Galaxy de la compagnie Celebrity, venaient de cette ville du nord de la Chine. Nous avions un drill le matin, pour faire changement, et ensuite nous avons décidé de se rendre au Sunasia Ocean park, pour voir des requins. À la sortie du bateau, le responsable de la navette nous informe que la navette partira dans 30 minutes, nous décidons donc de partir à pied pour aller trouver un taxi. Un homme nous interpelle, « Taxi? », et on se casse pas la tête, on embarque. On se rend compte qu’il n’a pas de compteur, la chose à faire dans ce cas est de négocier un bon prix. À part le prix, c’était dur à dire si le chauffeur savait où on s’en allait vraiment. On se sent un peu sans moyen, le gars a l’air dégoûté, mais il part… à la sortie du port il s’arrête et parle à ses chums, un qui parle un peu plus anglais. « 7 dollars, US!!! » On essaie de négocier plus bas, mais le gars fait des faces, finalement, pour une piasse ou deux, on ne s’obstinera pas. On décolle, finalement, après avoir traversé la ville, on se rend à une grande place, le chauffeur nous indique qu’il veut que l’on prenne des photos, on veut rien savoir, on veut notre aquarium. Il fait un coup de téléphone, et une camionnette se présente avec une fille qui parle à peine anglais, et elle devient soudainement notre guide. Nous sommes soulagés que nous sommes rendus, et en plus, au bon endroit…
Sunasia Oceanworld est un des premiers centres du genre en Chine, et ça paraît. Nous achetons nos billets avec l’aide de la « guide » qui prend semble-t-il une commission sur notre présence, et elle nous amène au bon endroit pour entrer. Au départ, bien franchement, nous ne sommes pas bien bien impressionnés. Le décor est très cheap, visiblement influencé par une conception du film E.T., et les explications en anglais nous font rire. On voit quelques poissons dans des aquariums entourés de décors spatiaux, une bande sonore de science-fiction détractant un peu du sérieux de l’endroit… En fait, jusqu’au moment où on s’est rendu à l’observatoire de phoques, on se demandait ce qu’on faisait là.
Les phoques m’ont enchanté au plus haut point. Ils apparaissaient du coté droit de la vitrine, complètement immobile, à une bonne vitesse, traversant la vitrine en nous regardant quelquefois avec une expression amusée, quelquefois à l’envers.
L’aquarium suivant a définitivement confirmé notre choix d’activité, car il contenait des…. REQUINS!!!! Une douzaine de requins circulaient en rond, l’air menaçant, et nous passons une vingtaine de minutes à les admirer. Il y en a des petits, des gros, des laids et des beaux. Super.
On continue dans le labyrinthe de l’imagination d’un chinois ambitieux, et on se retrouve dans le plus long tube acrylique de la Chine, qui nous donne une belle vue d’une panoplie de poissons de tous genres et de toutes sortes. Une chose mémorable était la vue de tortues s’accouplant… On pense… Elles étaient très proche…
La dernière attraction d’intérêt était la fosses aux phoques. Une dame leurs lançait des poissons, et ils se lançaient de tout bord tout cotés pour en avaler. Leur expression était complètement captivé par les poissons, et leur agilité pour les procurer était impressionnante.
Nous quittons le site dans un autre taxi, la confiance en notre premier chauffeur s’étant effrité lors de notre voyage, mais le tarif s’avéra être le même lors de notre retour, même si on a pris la route scénique. Parlant de la route scénique, c’était très beau.
On nous dépose à l’endroit où la navette nous aurait déposé, et on a la brillante idée de s’informer dans un hôtel pour trouver un endroit pour le lunch. La demoiselle qui parlait anglais nous suggère un endroit très près qui se spécialise en « dumplings », nos demande si on peut lire le chinois pour les menus, on répond pas de problèmes même si ce n’est pas vrai, on veut la vrai expérience. Elle nous écrit le nom et l’adresse sur un bout de papier, mais on décide de marcher. Elle nous indique où aller, et on part. Ça prend un peu d’interprétation de notre part, mais on trouve la place. C’est intéressant de voir la différence entre les caractères écrits à la main et ceux imprimés. Rendus au restaurant, il est difficile de commander, mais on choisi quelques mets en se fiant aux photos…
Le résultat est excellant. Premièrement des petites fritures aux mais, sauce orangée, et ensuite deux petits « sets » de dumplings, pour finir un grand plat de viande et de légumes qui semblait être une soupe sur le menu. Becky est entièrement charmée par le repas, mois aussi, sauf que je me suis permis un peu trop d’ail frais, ça prendra le reste de la journée avant que ça parte…
On prend un taxi pour le retour… Dalian. Veni, Vidi, Vici.


2007/04/10

Shangabangabingbung!

Le temps que ça prend avant que le bateau se claire, il est déjà presque 10h00, et Becky est fébrile. Sa sœur vit à Shanghai, elle ne l’a pas vue depuis son arrivée sur le bateau en Février, et en plus ses parents sont venus visiter leurs deux filles pour la semaine. Nous sortons du bateau parmi les premiers, et nous nous dirigeons vers les taxis. Becky appelle sa sœur pour lui faire dire les directions au chauffeur, c’est un bon système car sur un billion de chionois, il n’y en a pas beaucoup qui parlent anglais. Si Hong Kong et taiwan étaient quelque peu étranges pour nos petites sensibilités occidentales, Shangha¸i nous plonge donc en pleine Chine comme dans les films… Il y en a, des chinois!
Le trajet dure une douzaine de minutes, et le trafic est étrange, mêlé de bicyclettes, de mobilettes, de piétons et d’automobiles, camions, peu importe, personne n’arrête, tous se lancent dans la direction qu’il ont choisi, ralentissant un peu au besoin pour éviter une collision certaine, mais c’est tout.
À notre arrivée, la mère de Becky nous attends pour payer le taxi, nous n’avions pas de Yuan. Embrassades, et tout et tout, une mère et sa fille, c’est touchant. Nous montons voir son père qui est au lobby qui est au…11ième étage… C’était un magnifique hôtel, il ne va sans dire. Nous prenons nos clés, et nous procédons au club du 44ième étage… Nous signons la paperasse, et son père vient nous rejoindre. Nous prenons un café, et nous montons à la chambre au 45ième étage. Wow. La vue était indescriptible, les facilitées incroyable.
L’idée est que nous nous changeons, dompons nos affaires, et ensuite nous nous dirigerons sur la rue pour une petite marche avant de rencontrer sa sœur pour le lunch. Heureux hasard, ça me rappelle mon père et moi à Cozumel, c’est que le rendez-vous s’est produit comme ça, dans une rue remplie de gens partout, quinze pieds plus à gauhe ou à droite et on se seraient manqués… Comme quoi les familles ont le radar sur leurs membres…
Sa sœur nous amène à un restaurant très chinois, où des tables remplies de gens d’Affaires engoufrent de bonnes portions de poissons, dumplings, légumes assorties, et bie sûr de riz. Joanna la sœur de Becky commande en mandarin, car ils ne parlent pas anglais, et nous explique qu’à Shanghaï¸ il faut commander plus que l’on peut possiblement manger sinon on parait cheap. C’est concept dûr à avaler pour moi qui suis habitué de vider mon assiette coûte que coûte, surtout que tout était extrêmement bon. Des languettes de concombre avec une petite vinaigrette au gingembre et à l’ail, du poisson croustillant à la sauce aigre-douce, petites pétoncles dans une sauce aux huîtres, et une soupe cuite dans une pâte à dumpling pour terminer. J’en oublie, c’est sûr, mais tout était excellent.
Sa sœur nous quitte pour retourner au travail, et on se dirige vers un marché, où Becky et sa mère se sont lancées dans du sérieux magasinage, tandis que son père Charles et moi discutions de choses d’hommes en se promenant sans vrai but. Elles ont marchandé une vingtaine de DVDs illégaux, ainsi que plusieurs robes et chandails. J’en ai profité pour me procurer une belle paire de jeans Levis, un événement pour moi car je n’avais pas porté de Jeans depuis mon adolescence. Un autre événement est la découverte de magasins qui vendait des manteaux d’hiver, de toute les bonnes marques, Columbia, North Face, et même Arc’téryx!!! Guillaume, prends garde, je vais peut-être revenir avec un manteau plus beau que le tien!!! Mart, en veux-tu un??? Hehehe…
La fin de notre après-midi inclus une marche au Peace Hôtel, un vieil hôtel bizarre au cœur du vieux quartier colonial de Shanghaï, où un orchestre de jazz plus vieux que la terre joue à chaque soir dans un des lounges. On monte sur le toit, et on prend un verre en admirant la vue. On a prit quelques photos, mais dans celle-ci il y a quelque chose qui cloche…
Après notre verre on saute dans un taxi pour retourner à l’hôtel, on se donne une bonne heure et demi pour relaxer et se changer. Becky et moi en profitons pour aller se baigner, elle me montre ce qui s’appelle des lifts, figures stylisées de danse qui consiste à lever la fille au bout de tes bras de différentes façons. En piscine, ça se pratique bien, je suis pas pire pour certaines choses, pour d’autres, il me faudrait plus de bras. On retourne dans la chambre pour se laver et se changer, et on descend au 44ième pour rejoindre les parents et la sœur à Becky. Les apéros sont sur la table à buffet, on se sert un petit verre de blanc et on grignote des petites délicatesses, genre saumon fumée et petites brochettes de poulet.
C’est pas trop long que la sœur à Becky se pointe, et ses parents qui s’étaient endormis se présentent pas longtemps après. Tout ce beau monde, après un petit verre, descend dans la rue et on embarque dans deux taxis pour aller souper.
L’endroit s’appelle un Tepaniaky, et c’est essentiellement un grill chinois, avec le chef au sommet de la table, 12 personnes assis autour du grill, et le chef nous fait un show. Sa sœur commande pour tout le monde, c’est pas trop compliqué, c’est une quinzaine de piasses par personnes pour bouffe et boisson à volonté. Je commence par de la bière, mais je finir par suivre les deux sœurs dans la consommation d’une boisson locale qui est du vin de prune…hehehe… Ça sonne drôle, mais c’est très buvable, un peu sucré à mon goût, mais très bon.
Le chef, armé de ses spatules et d’un amalgame d’huiles et d’épices, nous fait griller toute la marchandises avec une expertise apparente, tous les services se suivant avec un timing impeccable, les portions divisées d’une main de maître, il fait même un show de boucane en faisant cuire des huîtres, une généreuse portion de Brandy s’enflammant et illuminant les visages des gens attablés devant la scène culinaire. On reste presque pour deux heures, mais compte tenu du dommage qu’il aurait été possible de faire avec une équipe de vrai mangeurs, genre Chabot, nous avons été très raisonnables. Les parents nous quittes pour aller dormir leur décalage horaire, et après quelques autres consommations, nous nous rendons à notre prochaine escale.
Le Jazz and Blues Club est un club qui offre, avec les boissons qui font essentiellement la distinction entre ces endroits et un restaurant, bien, du Jazz et/ou du Blues… On commande du vin pour les dames, une bonne pinte de Guinness pour le bonhomme (Moi!), et quelques minutes plus tard le band commence leur deuxième set de la soirée. Ils sont bon, mais je trouve ça un peu frustrant à regarder car je sais que je pourrais être l’un d’eux, ben, en fait, je pourrais remplacer le bassiste, qui est compétant, mais sans plus. Le band sonne bien, rien de trop remarquable, des américains de mon age qui proviennent d’un peu partout, le pianiste qui joue aussi du saxophone est excellent, bien qu’un peu technicien à mon goût, mais il a prit quelques solos qui étaient excellents.
Au début du dernier set, Jo veut aller se coucher, et on suit. Il est une heure du matin lorsqu’on se couche pour dormir…
Le lendemain débute avec une courte baignade, suivie d’une session dans la salle à vapeur pour faire sortir le méchant de la veille. On déjeune ensuite au 44ième étage, et on se dirige vers notre activité matinale, le vieux Shanghaï et le jardin Yuan. Charles, le père de Becky, m’explique que ce quartier constitue ce qui était la ville de Shanghaï médiévale, entourée d’un mur originalement mais depuis longtemps détruit. Le jardin lui-même appartenait à un aristocrate originalement lorsqu’il fut construit au moyen-âge. C’était magnifique, très calme et méditatif. J’ai pris une tonne de photos, mais celle qui accompagne le blog est de la maison de thé à l’entrée, qui est au milieu d’un pont en zig-zag qui sert à confondre les mauvais esprits.
On passe une heure, ensuite Becky trouve un kit de calligrahie et de peinture chinoise, qui est un peu la même chose, des pinceaux, de l’encre et des parchemins. Nous nous dirigeons ensuite pour rencontrer sa sœur pour le lunch.
L’endroit est calme et ensoleillé, rempli de gens d’affaires occidentaux, nous mangeons des salades et des choses légères. Sa soeur nous quitte une fois de plus pour aller travailler, et nous prenons une marche vers l’hôtel, comme il fait très très beau…
L’heure avance et je dois me rendre au bateau pour une répète avec le vocaliste Michel Bell à 4pm. Ça se passe vite et bien, et à 17h30 je suis en short et je part à la course pour une bonne jogge en Chine. Les gens sortent du travail, il me regarde car je suis probablement le seul blanc, en short et en joggant, à des kilomètres à la ronde. Je cour pour une heure et demi, environ, retraçant le trajet que j’ai fait par taxi les derniers jours afin d’établir de façon personnelle la géographie de Shanghaï, et pour voir la ville d’un autre angle.
À part de ça, avec toute la bonne bouffe que j’avais bouffé, il fallait bien que je bouge un peu…
À 7h30, je suis nourri, douché, j’acheté des fleurs pour ma blonde, et je me repose un peu avant de faire mes shows. Wow. Vive la Chine et les Chinois…

2007/04/09

Un volcan, un bain, tigidou



Nos informations sur le port Japonais de Kagoshima nous informaient de la présence de plusieurs sites d’intérêts dans la région environnante, et malheureusement, comme la durée de notre séjour était d’un gros 4 heures 30, il a fallut faire un choix. Nous avons pu sortir du navire vers les 11 heures du matin, et une navette nous amena au centre de la ville après un trajet d’environ 40 minutes. Avant d’embarquer, Becky et moi avions interrogé les gens de l’information touristique, et nous avions emmené avec nous la documentation qui était pertinente. Premièrement, la chose particulière de la région est la présence de sources d’eaux chaudes volcaniques, et d’un volcan actif. Un GROS volcan. Il y a deux vrais choix pour les sources, une qui est à la base du volcan, situé sur un presqu’île qui était effectivement une île avant la grande éruption de 1913, ce volcan étant situé à 15 minutes de ferry du centre de la ville où la navette nous déposera. Le deuxième choix est plus particulier, il inclut un bain dans des sables chauffés par ces mêmes sources volcaniques. Le problème est que cette source est à une heure de taxi dans la direction opposée. Il y a aussi des lieux touristiques, monuments, musées, etc. dans la ville même, ce qui est intéressant, mais il est clair que les sources nous appellent. On était dû pour un retour aux sources…

On décide donc d’essayer de se rendre au volcan, une sorte de compromis, finalement, parce que le volcan m’attirait autant que les sources attiraient Becky, de cette manière on verrait un peu de tout. De l’endroit où la navette nous dépose, on pénètre dans un centre d’achat question de changer un peu d’argent et d’obtenir un peu plus d’information. Un drôle de moine zen est dans le milieu de la place, sonnant une cloche à intervalles réguliers, les yeux cachés derrière son grand chapeau et des bas dans ses sandales… mon genre de gars, je crois bien qu’il est un moine zen; il y a un personnage dans le jeu Mortal Kombat qui lui ressemble, sauf que dans le rebord de son chapeau est une lame qui peu trancher un homme en deux. Le moine de Kagoshima ne semblait avoir qu’un cloche…pas très mortel.
On s’arme de monnaie et d’information complémentaire, et on se dirige vers le bord de l’eau pour prendre notre ferry. En chemin, comme nous n’avions pas déjeuné, nous arrêtons dans une station d’essence pour des batteries pour la caméra à Becky et un café et une brioche. Apparemment, au Japon, le café se boit froid et dans une cannette. Il y a même des distributeurs à chaque coin de rue… On embarque dans le ferry, et on fais les touristes un peu le temps d’une photo. On mange nos pâtisseries bizarres, et on observe les gens qui semblent prendre le traversier pour aller travailler. Pas longtemps après, on touche terre.
La dame du guichet d’information essai de nous aider mais nous induit en erreur nous annonçant que l’autobus serait à 14h20, mais il en avait un à 13h00 et nos l’avons vu partir en sortant du terminal. On attend un peu pour un taxi, il n’y en a pas qui se pointent, on décide donc de marcher vers un petit parc de roches volcaniques pas trop loin, piteux un peu, mais espérant que la providence nous fournira un moyen de se rendre…deux minutes plus tard, nous sommes dans un taxi, direction sources volcaniques.
La route est sinueuse et plaisante, le volcan se dressant majestueusement à notre droite, un joli filet de vapeur volcanique s’échappant du cratère. Si j’avais le temps, j’essaierais de le grimper, mais ces ports ne nous offrent pas beaucoup d’opportunité pour des expéditions plus aventureuses…
À notre arrivée à l’hôtel, un portier nous escorte à l’intérieur, et après avoir établi que l’anglais ne sera pas comprit par les gens de la place, je m’arme donc d’une plume et d’un papier et je leur fait comprendre qu’on veut aller prendre un bain, mais qu’il faut être sur le traversier à 1430. Quelques sourires et ricanements typiquement japonais, ils nous informent qu’il y a une navette à 1405. Parfait. Un gentil bonhomme nommé Yuki, qui pouvait avoir 14 ans ou plus, j’imagine, nous indique comment se procurer un billet dans une machine qui nous donnera les joli petit kimonos qui servent de costume de bain dans ces établissements. Yuki rit avec nous, nous donne nos bébelles, et nous escorte un peu plus loin, où on le perd et on va chacun dans nos salles de changement. Le bain privé pour les hommes est très beau, mais on est plus intéressé aux bains extérieurs. On se change, et on se rencontre dans l’escalier et on trouve notre chemin où Yuki nous rencontre, mais il a l’air nerveux. J’essais de lui expliquer que je suis nu sous mon kimono et que je ne suis pas sûr si je suis correct. Plus je gesticule, et plus je parle, plus il a de l’air nerveux. Je ferme donc la gueule, et on embarque dans l’ascenseur pour . descendre. Rendu en bas, nous voyons des salles de changement, et nous comprenons donc que nous étions supposé nous changer à cet endroit…
Le bain extérieur était un endroit relaxant et spirituel, de jolies roches entourant l’endroit désigné, un nettoyeur nettoyant calmement l’eau. On assume que l’on doit garder nos kimonos, et on entre dans l’eau qui est doucement chaude et apaisante. On patauge un peu, du coté opposé de l’entrée il y a un petit endroit sous un arbre mort où quatorze bouddhas montent la garde, près d’un endroit de recueillement dédié à une autre diété japonaise…
On y passe une grosse demi-heure, l’œil sut un grand horloge pour ne pas manque notre navette et donc notre bateau. Wow… Magique comme endroit. On remonte en haut, voulant passer un peu de temps dans nos bains intérieurs respectifs. Le mien a des ressemblances avec celui de Turquie. Assis devant un robinet, je me lave, et je saute dans le bain. L’eau est clairement plus chaude. J’aurais dû passer plus de temps dans ce bain-là. Il y a une affiche d’information qui m’informe que la source même a été découverte il y a 2000 ans, mais que le bain a été fondé par des moines en 1713, et que les gens venaient y passer un séjour d’un à trois mois pour guérir certaines maladies. Apparemment ils buvaient de 1 à 3 litres de cette eau de source par jour. J’y ai gouté, pis c’était pas si hot que ça. Peut-être que ben malade…
Le retour se fait sans anicroches, on mange quelques petites choses locales, genre patate douce rôtie, et de la crème glacée à la patate douce. Spécial un peu, mais très bon. On se procure quelques soupes Ramen, question d’avoir de la bouffe pour plus tard. On entre dans le bateau et on se rend compte qu’on est une demi-heure en retard. Oups. Mais c’est pas grave, on a eu une belle journée, et il n’y aura pas de conséquences…

2007/04/06

Après-midi à Taiwan

Ce n’est pas tous les jours que nos plans se réalisent, mais ça fait parti de la job. Nous avions trouvé de l’information pour aller dans des bains de sources chaudes (Hot springs baths!), situé à environ 20 minutes ou une heure de Taipei, qui est à 30 minutes de taxi de Keelung, qui est le nom de la ville qui nous accueillait. Cependant, nous n’avions pas réalisé que le capitaine avait schédulé un drill le matin à 10 heures, et Becky s’est fait dire qu’elle avait une répète de 11 heures à midi. Ils ont beaucoup de blessés dans la troupe, et ils doivent faire des ajustements, du reblocage, comme ils appellent ça, assez souvent, ce qui prends quand même beaucoup de temps.
Donc. Après le drill je me suis sauvé question d’étudier le terrain un peu, ramasser des pamphlets et de déterminer s’il était raisonnable de se rendre à Taipei, afin de voir la ville, les musées et le plus grand gratte-ciel au monde. J’ai pris le temps de marcher un peu, il y avait un festival d’enfants, des centaines de petits chinois et chinoises qui s’amusaient en mangeant des friandises et allant dans des manèges et des activitées colorées. Becky avait besoin de batteries pour sa caméra, je suis donc entré au 7-eleven pour en acheter, j’en ai profité pour acheter du thé et du café glacé. Je trouve cela très amusant que 7-eleven est presque aussi populaire que McDonald. Big Gulp, quelqu’un?

À midi, Becky se pointe avec son ami Paul, un des danseurs de la troupe, et on décolle. Il est clair que nous n’allons pas aller à Taipei, et Keelung a de belles choses à offrir. Premier arrêt, le marché Miakou, qui est essentiellement une rue dédiée à la nourriture, des centaines de petits stalls qui offrent des mets peu dispendieux et intéressants. Je me suis laissé tenté par un épi de maïs préparé sur le grill, délicieux, et Becky et Paul se sont pris des jus de mangue, et des œufs de cailles sur un petit bâton. J’avais déjà mangé, donc j’ai laissé faire les grandes expériences, mais avoir eu la faim il y avait des mets de toutes sortes, fruits de mer, riz gluant, intestins de porcs… le tout servi dans cette atmosphère conviviale qui caractérise la société chinoise. Malheureusement, notre mandarin est presque inexistant, et commander est très difficile.
Paul nous quitte car il avait un appointement pour une manucure, et nous nous lançons vers le parc JhongJhen, qui offrent aux résidents et aux touristes ce curieux mélange de spirituel et de loisir qui semble emplir la vie culturelle chinoise. L’endroit domine la ville, et est lui-même dominé par un immense Bouddha, un temple ou deux, et une ÉNORME cloche, (Bass bell), qui nous a donné un grand plaisir. BONNNGG!
Il y avait beaucoup de sculpture de personnages divins ou mythique, et des drôles de petits engins motorisés qui étaient essentiellement des gros animaux en peluche au grand plaisir des enfants, et de certains membres de notre équipage…

On a pris un taxi pour le retour, afin de sauver les pattes de ma blonde, et ça a conclu notre journée. On verra bien la prochaine fois si on se rend à Taipei…