2007/05/02

BangKOK!!!!

Le téléphone sonne, et Becky répond.
C’est Roque, elle me passe le téléphone. Il est 7h45, quand tu t’es couché à 4h00, c’est trop tôt.
« Allo…
« Hola, c’est Roque, c’est pour te dire que l’on a un drill à 9h45…
-Ah oui?
- Oui, est je ne peux pas rentrer sur Skype, mais c’est pas ça l’important, c’est que je ne sais pas c’est où le Seahorse pour le drill…
-Ok, Roque. Merci.

Je me recouche, question de reprendre mes esprits, et je commence à me poser des questions. Premièrement, pourquoi Roque m’appelle-t-il si tôt? La réponse est que Roque a 70 ans, à 4h00 du matin il est debout, et il s’ennuyait. Comme il ne pouvait pas appeler sa famille en utilisant Skype sur mon ordinateur, il a probablement patienté un peu, et puis il s’est tanné puis m’a appellé.
Je me recouche un peu, mais une fois bien réveillé, je ne me rendors pas, et je me relève pour aller manger un peu, et peut-être pour vérifier cette histoire de training, parce que je suis sûr d’avoir vérifier le panneau où ces choses sont affichées, et Roque s’invente des histoires parfois.
Je me rends au panneau, et ce que je vois confirme mes doutes. Voyez-vous, un marin qui travaille sur le deck, pour larguer les amarres, s’appelle Eric Roque. Sans blagues, c’est un phillipin, bon bonhomme, tout ça, mais à ce point je suis d’une part content de ne pas avoir à faire le drill, d’une autre part je suis prêt à donner de la marde à Roque, parce que c’est la deuxième fois que ça arrive.
Je mange un peu, et je rentre dans ma cabine. Roque dort, le mautadit, et je suis réveillé quand normalement, je devrais être en train de dormir.
« Roque, tu as manqué le drill! »
« Quoi? Hein? » Je me sens mal un peu. Je lui explique que c’est pas vrai, qu’on a pas de drill, et pourquoi. Lui, il rit, et ne se sent pas mal pour deux cennes de m’avoir réveillé pour rien. L’avantage d’avoir 70 ans, j’imagine. Il n’y a pas grand’chose qui le dérange, le vieux crisse.
Je retourne me coucher quelques minutes, et je me prépare à partir. Nous sommes supposés rencontrer les gens qui sont intéressés de se rendre à Bangkok à 9h30.
On se retrouve tous, incluant Becky et moi, dans le Officer Mess, et on sort dans le port. Nous sommes une quinzaine, une des filles qui danse avec Becky, Rachel de son petit nom, s’arrange avec le gars des taxis, et ça nous coûtera 23$ chaque pour l’aller retour.
C’est un bon deux heures de routes, on s’achète des liquides et des cochonneries pour grignoter, et on décolle.
La Thaïlande me surprend un peu par ses routes, c’est quand même très moderne, surtout comparé à la Chine et au Viêt-nam. La route se fait sans grand événements, on bavasse, on dort un peu, ça passe vite en bonne compagnie.
Lorsqu’on arrive à Bangkok, on est en pleine forme. Le taxi nous débarque tout prêt du palais royal, où nous commencerons notre journée de tourisme. Il fait à peu prêt 30° Celsius, gros soleil, et on part donc pour visiter une des merveilles boudhiste de l’orient. Becky et moi nous équipons de guide audio, et nous nous lançons à la découverte du Temple du Bouddha d’Émeraude…
D’immenses démons gardent l’entrée, figures mythologiques du Bouddhisme Thaïlandais, ils regardent vers l’intérieur pour s’assurer de la sauvegarde du Bouddha. À l’intérieur de la muraille qui entoure l’enceinte, le passage couvert est peint d’une manière incroyable, illustrant les légendes entourant le début du règne du premier Roi de Thaïlande, qui, aidé de ses amis les singes, défendit son royaume d’une armée de démons. Les détails étaient incroyables, d’autant plus que l’original avait plusieurs siècles et que des artisans l’on maintenu durant toutes ces années.
D’immenses sanctuaires dorés se dressent, chacun ayant son histoire….Ça serait long à décrire, quelques photos feront la job…
Lorsque nous entrons dans le temple du bouddha d’émeraude, suivant un cortège de jeunes moines bouddhistes accompagnés des moines supérieurs. En Thaïlande, il y a un service monastique obligatoire pour les jeunes, j’assume que c’est en parti pour s’assurer qu’il n’y a pas une réincarnation de moines importants ou de Bouddha, et aussi, cela assure une certaine quantité de moines dans les monastères. La Thaïlande est très spirituelle, et a un énorme respect pour la tradition et son roi.
Les jeunes moines entrent tous de façon disciplinée, et s’agenouillent devant nous, directement devant le grand arrangement qui est dominé par une statue du bouddha en émeraude d’environ 2 pieds de haut. Une fois tous en rangs, les moines supérieurs commencent un chant de prière, une sorte de mantra, j’imagine, et toute la congrégation s’y joint, au grand émerveillement de Becky et moi. Ce fut une expérience qui nous empli de révérence et de paix, et m’a fait comprendre une des natures du bouddhisme, celle de l’humilité et de la joie de vivre. J’aurais aimé savoir ce que les paroles du chant voulaient dire, mais le son par soi-même m’a empli de joie. Nous sortons, main dans la main et le sourire aux lèvre, et nous finissons d’écouter les derniers éléments de notre guide audio avant de se diriger vers le palais royal.
Le roi de la Thaïlande vit bien, c’est le moins que l’on puisse dire, et les quelques bâtiments qui sont dans le complexe sont très beaux, nous ne passons pas beaucoup de temps à cet endroit, ça fait presque deux heures que nous y sommes et nous voulons voir autre choses. Une petit détail intéressant est l’embarcadère que le roi utilise pour monter dans son palanquin ou son éléphant.
On s’est rafraîchit dans un café, la chaleur accablante nous ayant fatigué un petit peu, pour ensuite sortir de l’enclave royal et s’aventurer dans les rues de Bangkok.
Nous rencontrons un homme qui dit qu’il est professeur, qu’il ne veut pas de notre argent et que le prochain Bouddha sur la liste, celui qui est immense et couché, n’ouvre qu’à 5 heures PM. Il nous offre ensuite d’aller voir un autre Bouddha, et tente de nous embarquer dans un touk-touk, une sorte de chariot à passager ouvert bâti sur un frame de motocyclette. On n’accroche pas à l’hameçon, et on commence à marcher vers ce qui est identifié sur la carte comme étant le marché des amulettes. Il est environ 2 heures et la faim nous tenaille un petit peu, le marché s’étale devant et autour de nous avec toute la merveilleuse bouffe thaïlandaise qui existe, mais dans son état pur, dans un marché extérieur. Toutes sortes de fruits exotiques, dumplings, saucisses, fritures, légumes bizzares, Tom yung soup, Pad thaï, tout à porté de la main et très, très peu dispendieux. Une dame nous approche, nous offrant un tour en bateau des canaux de la ville. On accroche à cet hameçon, se disant que l’on pourrait toujours refuser si c’est trop cher, et elle nous amène par un chemin alternatif vers le dock où les bateaux accostent. Elle veux 60$, mais on rit d’elle. On contre-offre 20$, et elle prétend ne pas savoit le taux d’échange, nous contre-offrant un peu moins à chaque fois. On tient ferme, on se met même à marcher en disant que ça ne nous intéresse même pas. « How much you pay? » qu’elle nous dit, on répond, « 20$ », et elle dit « No money!!! A little more, please!!! »
À 22$, on tient toujours notre bout du bâton, elle accepte finalement notre offre, et nous amène au bateau. C’est plate à dire, mais je crois que l’on aurait pu l’avoir pour encore moins. Mais peu importe, l’heure que nous avons passé à naviguer dans les canaux de Bangkok, avec ses enfants qui se baignent, les maisons sur pilotis et les marché flottants, et des temples, des bouddhas, et tant d’autres merveilles, fut une expérience inoubliable. Avoir eu plus de temps, et plus de bières, on aurait fait une autre heure…
A notre retour au quai, et au marché, on a faim. On se bourre de choses innommables, mais délectables, des mets que l’on retrouve finalement dans des restaurants thaï un peu partout, mais c’est spécial d’y goûter sur le terrain.
On fais du lèche-trottoir, car les amulettes sont sortie, et même si un faux-guide touristique nous avait dit que le marché que Becky voulait visiter, un repaire de Back-Packer, on se lance dans un touk-touk, négociant le prix durement, pour s’y rendre.
Finalement, c’est ouvert. On y boit une grosse bière, achète un t-shirt effronté, et on observe la culture occidentale en vacance. Il y avait tout pour le hippy en vacance, chapeaux, pantalons d’armé réusiné, sandales, sacoches en cuir, peu importe… On a rendez-vous avec le Bouddha couché à 17h00, on quitte donc, donnant la vie dure à un autre pauvre touk-touk, qui pour se venger nous dépose du coté opposé de l’entré.
Le bouddha couché est immense. On fait le tour, prenant des photos discrètement, car dans les temples c’est pas poli, voir même interdit, pour le Bouddha couché, il est supposé avoir presque atteint le nirvana, on avait le droit.
Il nous reste 10 minutes pour se rendre au taxi qui nous ramènera, on saute donc dans un autre touk-touk, à ce point nous avions le contrôle des touk-touks et n’en avions plus peur. La bière aidait aussi un peu pour la bravoure, j’imagine.

Le chemin du retour fut plus long, le trafic étant une plaie mondiale. Nous sommes arrivés un peu en retard, ce qui occasionna des petites turbulences chez les autorités, mais rien de grave. Becky et moi étions supposé être en IPM, mais nous nous en sommes sorti habilement, et pas longtemps après nous embraquions dans un autre taxi avec d’autres gens du bateau, pour se rendre à Pataya, endroit renommé pour ses bars qui accueille un certain type de clientèle masculine.
Il y a un boardwalk et une plage, et la plupart des gens irons voir éventuellement ce qui est appelé un « ping-pong show » Je n’entrerai pas dans les détails, mais ce sont des dames qui ont certains talents avec des balles de ping-pong et d’autres objets insolites.
Je choisi de ne pas emmener ma copine là, ça ne m’intéresse pas de toute façon, et nous prenons une longue marche sur la plage en sirotant des boissons achetés dans un dépanneur. Après avoir marché le long de la strip, on choisi de manger au 28ième étage d’un hôtel, bien tranquille et surplombant la vile au complet. Le monde pouvait bien faire ce qu’ils voulaient en bas, nous, on était au-dessus de tout ça…
La bouffe, en plus d’être plus que raisonnable, était excellente, bien qu’elle était extrêmement épicée. Après le repas, on admire la vue un peu plus sur une terrasse déserte, et on prend un petit cocktail dans un restaurant-bar appelé the Green tree.
ON se trouve un taxi pour nous ramener au port, et le trajet, dans le derrière d’un pick-up amménagé pour accueillir une dizaine de passagers en plein-air, termine merveilleusement bien une journée merveilleuse…




1 commentaire:

Beckster a dit...

Excuse me! Excuse me please! I have something to tell you, excuse me....excuse me....I love you x