2007/06/25

Petite mise à jour...

Comme mon ami Simon le trombonist dit, on est au moyen-orient, mais c’est encore en orient, sauf que c’est pus du riz et des yeux bridés, faque c’est pas vraiment l’orient. C’est le genre de chose que Simon dit qui fait du sens mais pas tout à fait. Ça définit bien Simon, un génie du trombone, qui fait de la courte-pointe à la longueur de la journée.

Ça fait un bout que je me suis donné la peine d’écrire deux mots, la raison étant que ma blonde faisait un si bon travail que je ne voyais pas l’utilité de répéter les mêmes photos et conter les mêmes histoires. Bon. C’est une bonne excuse, et j’y tiens.

Donc. Finit avec l’Asie, j’ai mis les pieds sur le continent Africain, ce qui fait, qu’officiellement, j’ai mis pied sur TOUS les continents de la planète à ce jour (peut-être y aura-t-il un cataclysme séismique qui en créera d’autres dans le futur, mais pour l’instant, c’est pas mal ça.) J’espère qu’avant la fin de mes jours il y aura quelque croisière interplanétaire qui aura besoin d’un bassiste pour le showband.

Oh, et en passant, j’ai aussi officiellement parcouru le globe terrestre entier dans toute sa latitude, un tour complet, étourdissant et abstrait, qui aura duré 7 ans en tout, mais officiellement, J’AI FAIS LE TOUR DU MONDE. (Fanfare, applaudissements…)
Bon, je le sais, écrit comme ça, c’est pas si excitant que ça, mais ça en fait des milles nautiques…et le tout dans la dernière année, en fait, quand j’y pense. Les six autres années, c’était des préparatifs. Pour ce qui est de faire le tour dans l’autre sens, il va falloir que ça attende, mais je suis sûr que ça va inclure un traîneau et des chiens…

Récapitulons. Il y a un an, je mets les pieds dans la Méditerranée, je rencontre la fille merveilleuse qui éventuellement deviendra ma blonde, et je visite tous ces merveilleux pays qui forme la partie chaude, épicée et culturelle de l’Europe, magnifiques découvertes et tout et tout…Un point de repaire, c’est Sorrento, en Italie, près de Naples et de Pompéi… À la fin de la saison, je traverse l’Atlantique pour la troisième fois, me rendant à New York, et passant du temps entre New York et Montréal pour la première fois.
Je prends des vacances très courtes et je reviens au bateau, petit trip panaméen comme on peut dire, question de perdre du temps mais de prendre des couleurs, et ensuite je reviens à la maison, un petit mois à jouer dans la neige, et ensuite je retourne sur les bateau, pour embarquer dans le périple trans-asiatique qui marquera la complétion de mon odyssée circum-planétaire.

La traversée a été longue mais pas trop pénible, même si je revenais frais de mes vacances 21 jours en mer avec seulement qu’un arrêt, c’est dur sur le moral à tout le monde, mais on s’en sort bien. Je rencontre un gars de qui j’avais entendu parlé depuis des années, un batteur australien nommé Hamish, bon gros bonhomme solide qui est toujours de bonne humeur, un charme à travailler avec. Incidemment, je l’ai revu il y a quelques semaines à Monaco, son nouveau bateau était dans le port en même temps que nous. C’est une bonne anecdote, je vais la conter bien vite. Becky et moi avions passé une merveilleuse journée à Nice et dans la ville médiévale d’Èze, nous étions sur notre retour, je croyais avoir en masse de temps pour retourner au bateau à l’heure pour ma soirées de musique de danse, et Becky n’avais pas à être nulle part avant 9 heures du soir car elle avait booké des billets pour aller voir un show de Flamenco. Sur le chemin, tout prêt du port, on trouve ce qui est généralement considéré comme le « Crew Hang-out », ce qui veut dire que les gens qui travaille sur les navires de croisières s’y retrouve tous à un moment ou un autre de la journée. Je m’assoit à la même table que Hamish et John, un gars qui travaillait aussi sur Celebrity et que je connais, sound and light director sur le symphony et le cruise director Scott---mes patrons, en fait. Il est 20h00. Je commande un bière, et une seconde ensuite, croyant avoir tout le temps du monde pour me rendre. JE quitte à 20h45, et Becky se sauve pour aller voir son spectacle et j’embarque dans le tender. 21h00 pile, je suis dans ma cabine, croyant avoir le temps en masse de prendre une douche (Je la voulais, ma douche, je m’étais renversé une tonne de parfum dessus au courant de la journée et je n’étais plus capable de me sentir. ), mais avant de me préparer, je jette un coup d’œil à l’horaire… Shit. C’était pas 21h30 comme je croyais, mais 20h30… et tout ce temps j’étais assis avec mes patrons en train de boire de la bière… Inutile de dire que je n’ai pas pris de douche et que je me suis garroché dans mon tux pour aller jouer au plus crisse…
Le VP de l’entertainement de la compagnie était à bord, et a clairement remarqué que je n’était pas là…un peu plus tard, on s’en ai parlé et il m’a dit de ne pas m’inquiéter, que ça arrive à tout le monde de manquer des sets… Voyez-vous, il a déjà été dans le showband lui aussi, il y a des lunes…entre musiciens, on peut se comprendre…

Donc, je disais…
Le périple asiatique s’avéra fort mémorable, une panoplie de cultures à découvrir, et j’ai pu partager toutes ces belles choses avec une charmante demoiselle, ce qui m’offrit une autre motivation et une autre perspective de celle que jusqu’à date j’avais eu l’expérience. J’en suis bien content, et elle aussi… Pour la preuve lisez son blog…
Moments mémorables… Après Bangkok, nous sommes arrêtés à Singapour, qui en sois-même n,avais rien de spécial en soi-même, sauf le marché 24 heures qui avait à peu près tout ce qu’un humain peut vouloir se procurer en magasin. Sérieux. Becky en a fait un cas, mais j’étais tout aussi impressionné. Touts les produits de toutes les marques de tous les pays de tous les formats. « All the crap you could ever imagine buying in a supermarket”… C’était ma description, au moment même. Nous sommes restés au même hôtel que la troupe du Phantome de l’Opéra, dont Becky a fait partie il y a quelques années, et j’ai pu rencontrer ses amis, ce qui fut une bonne expérience. À part de ça, ben, c’est très occidental, Singapour, et pas si excitant que ça.
Phucket, en Thailande, était plus prometteur que la débauche de la place qu’on venait de visiter l’autre bord de la péninsule, et nous a donné le goût d’y revenir. La plage, bien que ravagée par le tsumani, bon, on s’entend, ils ont ramassé un peu, depuis le temps, s’étendait dans un énorme demi-cercle, et à part quelques commerces et restaurants à un bout de la baie, c’était très tranquille. Un petit massage de pied pour ma belle et une job de mains et de bras pour moi (!), ce qui me fit douter des intentions de ma masseuse un peu, je l’avais à l’œil, pour ne pas avoir de confusion, et sur le retour je nous avais commander de la bouffe du restaurant d’en face. Pour la bouffe, la thaïlande, c’était dûr à battre, mais je me répète. J’y retournerai un jour, mais pour ce qui est des mises en garde contre la Thaïlande, c’est de la foutaise à mon avis. Il y a beaucoup plus dangereux que Bangkok…

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